Où en est-on ?
Marcel, Comme chaque fois, je ne sais pas par où attaquer… Le site est bien là, ouvert devant moi qui me regarde, qui nous regarde, qui nous observe, ta Laurence, toi… Que faisons-nous, est ce bien, allons-nous y arriver ? Aidez-nous, donnez nous la force d’avancer, d’avoir un but, un sens à donner à cette vie sans vous. Je voudrais oublier mais ne peut pas t’oublier. Bientôt 3 ans. Je veux te ressembler de plus en plus. Je profite au maximum de cette vie. Où en est-on ?
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Est-ce qu’un jour les responsables seront coupables ?
A ce jour, cette affaire n’est pas ou peu suivi par les avocats par l’intermédiaire de l’aide juridictionnelle. L’association des familles des victimes, aidée de la FENVAC ont décidé de se constituer partie civile. Cela va t’il engendrer un écho au Tribunal de Grande Instance d’Evry ? Faut-il aller plus loin ? Ca y est j’en ai marre, les sentiments remontent, enfouis au fond de moi, je pleure… Je me rends compte maintenant combien je tenais à toi. « tout ça pour rien », tout ça pour obtenir une chose, un souvenir, de toi, de ta Laurence, … Pourrions nous être libre, soulagé de ce « fardeau » pour faire un deuil décent. Le chemin est long et de notre côté , la vie reprend son cours et il faut que chacun de nous, de vous vive avec cela. Fais chier ce pays ! Mémé a prévu une place pour ta Laurence et toi dans ton petit village à Servières. Vous serez toujours dans nos cœurs.
M. WADE, Veuillez m’écouter, veuillez lire ceci : nous allons venir au Sénégal pour le troisième anniversaire… Aurez-vous la force de nous regarder, de me regarder ? Qu ‘allez-vous nous dire ? Je ne vous oublie pas. L’AFV nous aide, elle a décidé de prendre un avocat. Allons-nous un jour réussir ? Comment pourriez-vous nous expliquer ce qui n’aurait jamais du arriver ? Etes – vous un homme ? Je m’arrête. Je ne vous estime pas. Est-ce qu’un jour les responsables seront coupables ?
Tu me manques, tu nous manques…
Quelle leçon sur la vie ! Je « bouillonne » de descendre vous voir, être plus près de vous, comprendre… Marcel, On se rend vraiment compte d’un sentiment envers une personne lorsque malheureusement elle n’est plus de ce monde. Trop tard, vous êtes partis trop précipitamment. Je t’aime. Je suis fort et ne vais pas me morfondre, car je sais que me voyant, cela te déplairait. Toi, amoureux de la vie, je la mords cette vie, pour toi, pour vous. Je pense souvent à vous. Grace à tes amis, ils te font vivre, et le site, à ta mémoire, en témoigne… Vous avez tous les deux un gros bisous de Mémé. Vous lui manquez. A bientôt, Laurence et Marcel.
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