Le président de l'Association Française d’Identification en Odontologie (AFIO) , Monsieur Claude Laborier, nous confirme que:

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-  Dès les premiers jours du naufrage du Joola, l’A.F.I.O a été contacté par un responsable sénégalais pour se rendre au Sénégal en vue de participer à l’identification des corps repêchés. Après une mobilisation rapide de l’A.F.I.O en quatre jours, alors qu’une équipe montée par l’ U.I.O était prête à partir, l’ordre de Mission qui devait être délivré par le gouvernement sénégalais n’est jamais arrivé.

- D’un point de vue médical, il est important de savoir que l’identification représente l’ensemble des moyens qui vont redonner son identité à un individu. La denture étant propre à chaque individu, l’identification odontologique représente l’un de ces moyens. Les indices buccaux sont très nombreux et d’une grande richesse. Les dents sont très résistantes à la putréfaction, à l’immersion, à la crémation. Les exemples récents traités par l’A.F.I.O, le Mont-blanc (1999), le Concorde (2000), où presque toutes les victimes ont pu être identifiées, montrent bien que dans le cas du Joola, une identification est tout à fait possible par ce procédé.
 L’équipe hollandaise citée par Marnix Arendshorst a réalisé le même type d’identification lors de l’attaque terroriste de Bali en octobre dernier.

- Des membres de l’A.F.I.O se proposent dans un premier temps de monter gratuitement un dossier antémortem de Marcel et Laurence. Il servira de comparaison avec leur éventuel dossier postmortem. Ces dossiers auraient dû être proposés aux familles des victimes depuis le début par les autorités françaises.




 

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