L'actuel président, Abdoulaye Wade

Brève présentation du Sénégal

Le drapeau national


Généralités

la politique

le président

Dakar

l'économie

vie culturelle

 

Le Sénégal comptait en 1999 neuf millions d'habitants dont 60% ont moins de 25 ans.
Dakar, la capitale,   concentre à elle seule deux millions d'habitants.

Zinguichor (lieu de départ du bateau) compte 125000 habitants.

Les Oualofs constituent  l'ethnie dominante, devant les Peuls et les Toucouleurs.
La langue officielle est le Français.

Depuis août 1960 le Sénégal est une république indépendante ; Le premier président fut Léopold Sédar Senghor.
Abdou Diouf lui succéda en 1981
L'actuel président, Abdoulaye Wade, a été élu en 2000

 

 

Généralités

Nom officiel                 :            République du Sénégal.
Capitale                       :            Dakar
Monnaie                      :            Le Franc CFA : 100F CFA = 0,15 €    1 €  = 655.96F CFA
Fête Nationale             :            Le 4 Avril
Superficie                     :            196 722 Km
Le Sénégal se situe sur la pointe extrême occidentale du continent africain entre 12,5° et 16,5°de latitude nord et 12°et 17° de longitude ouest.
Le pays est bordé à l’ouest par 700 km de côtes sur l’océan Atlantique.
Les États limitrophes du nord au sud sont : la Mauritanie, le Mali, la Guinée, la Guinée Bissau, enclavée dans la partie sud, la Gambie a une ouverture sur l’océan.
La république du Sénégal est une démocratie multipartis dont le Premier Ministre est chef du gouvernement.
Ses principales ressources sont la pêche, le tourisme, l’arachide et les phosphates.

 

"UN PEUPLE
UN BUT, 
UNE FOI"
 


Léopold Sédar Senghor


Le Sénégal devint une république le 15 Novembre 1958, puis accéda à l'indépendance le 20 Août 1960. La constitution du 7 Mars 1963 fut révisée les 22 févier 1970 et 21 septembre 1991 ainsi qu'en 1992.
Depuis 1993, le président de la république, élu au suffrage universel direct pour une durée de sept ans et rééligible une fois, est le chef du pouvoir exécutif et détermine la politique de la nation. Il désigne le Premier Ministre, chef du gouvernement.
Le régime a évolué du système parlementaire ( 1962 ) à un système présidentiel marque par la nomination d'un premier ministre ( 1970 ), poste supprimé en 1983 et rétabli en 1991.
L'Assemblée Nationale, composée de 120 membres, est élue pour cinq ans au suffrage universel ( scrutin majoritaire et proportionnel ).
Sa mission consiste à voter les lois et elle peut rejeter les textes proposés par le président de la république ainsi que poser des questions écrites ou orales aux membres du gouvernement.

Quelques dates

1916 : Les habitants des "Quatre Communes" ( Dakar, Gorée, Rufisque et Saint Louis ) reçoivent la citoyenneté française. Envoi des premiers élus à la chambre des députés.

  1927 : Mort de Cheikh Ahmadou Bamba le 27 juillet.

  1940 : Bombardement  de Dakar par les Anglais. Echec de la tentative de débarquement de De Gaulle.

  1946 : Création de l'"Union Française"

  1956 : Loi-cadre créant les huit états autonomes en A.O.F. ( y compris le Sénégal ).

  4 Avril 1960 : Le Sénégal accède à son indépendance au sein de la Fédération du Mali.

  20 Août 1960 : Eclatement de la Fédération du Mali.

  5 Septembre 1960 : Léopold Sédar Senghor est élu premier président de la république Sénégalaise. Il entame un mandat de sept ans.

  18 Décembre 1962 : Accusé d'avoir porté atteinte aux droits du Parlement, le premier Ministre, Mamadou Dia est arrêté. Le président Léopold Sédar Senghor exerce alors l'ensemble du pouvoir exécutif.

  3 Mars 1963 : Approbation par référendum de la nouvelle constitution. Institution d'un régime présidentiel.

  26 Février 1970 : Création d'un poste de Premier Ministre par réforme de la constitution approuvée par référendum. Le président Senghor nomme Abdou Diouf à ce poste.

  Février 1971 : Visite à Dakar du président de la république française, Georges Pompidou.

  2 Novembre 1971 : Le président Senghor se rend en Isräel et en Egypte, avec trois autres chefs d'état africains, pour se poser en médiateur du conflit au Moyen-Orient.

  26 Mars 1974 : Le président Senghor annonce la libération de tous les prisonniers politiques en avril, à l'occasion du 14ème anniversaire de l'indépendance du pays.

  4 Février 1975 : Réunion à Dakar des représentants des 110 pays en voie de développement et des pays non alignés au sujet des prix des matières premières.

  16 Mars 1976 : l'Assemblée Nationale adopte une loi d'amnistie de tous les prisonniers politiques pour le 4 avril. Le même mois, une révision de la constitution autorise l'existence de trois partis politiques correspondant à trois tendances. A coté de l'UPS ( parti gouvernemental ) qui deviendra le PS ( Parti Socialiste ), se constituent le PDS d'Abdoulaye Wade, libéral-démocratique, et le PAI ( Parti Africain de l'Indépendance ) de Maihemout Diop, marxiste-léniniste.

  20 Avril 1977 : Ouverture à Dakar de la 4ème conférence franco-africaine, en présence du président de la république française, Valéry Giscard d'Estaing.

  26 Février 1978 : Réélection à la présidence de la république de Léopold Sédar Senghor. Pour la première fois il a dû affronter un candidat de l'opposition, Abdoulaye Wade, chef du PDS ( Parti Démocratique Sénégalaise ), qui a rempoté 17 % des voix.

  18 Mars 1978 : Rétablissement des relations diplomatiques entre la Côte d'Ivoire, la Guinée et le Sénégal au cours d'une réunion des chefs d'état à Monrovia.

  31 Décembre 1980 : Léopold Sédar Senghor quitte le pouvoir et laisse sa place à son premier ministre, Abdou Diouf.

  1er Janvier 1981 : Abdou Diouf succède à Léopold Sédar Senghor à la présidence de la république.

  14 Novembre 1981 : Création de la confédération de Sénégambie.

  1er Février 1982 : Naissance officielle de la confédération de Sénégambie.

  27 Février 1983 : Abdou Diouf est confirmé dans ses fonctions par un scrutin au suffrage universel. Il obtient plus de 80 % des voix face à quatre autres candidats.

  3 Avril 1983 : Abdou Diouf prête serment. Un nouveau gouvernement est constitué.

  29 Avril 1983 : L'Assemblée Nationale adopte une réforme constitutionnelle supprimant la fonction de Premier Ministre.

  Mai 1983 : Léopold Sédar Senghor est élu à l'Académie Française.

  Décembre 1983 : En Casamance, des affrontements avec des forces de l'ordre provoquent la mort de 24 personnes. La persistance des troubles nécessite l'intervention de l'armée.

  11 Janvier 1984 : Arrivée à Dakar du premier Ministre Français, Pierre Mauroy, pour une visite officielle de 4 jours. Renforcement de la coopération et de l'aide économique française.

  Février 1988 : Contexte économique et social de crise. Le président Abdou Diouf est reconduit dans ses fonctions avec plus de 73 % des suffrages, succès renforcé par la majorité absolue du PS aux élections législatives. L'opposition conteste les résultats et des émeutes et affrontements avec les forces de l'ordre conduisent à la proclamation de l'état d'urgence.

  17 Mai 1988 : Après la libération d'Abdoulaye Wade, accusé d'avoir attisé les mécontentements à la suite des élections de février, l'état d'urgence est levé.

  25 Avril 1989 : A la suite du pillage des boutiques tenues par des mauritaniens au Sénégal, environ 200 sénégalais sont massacrés à Nouakchott et à Nouadhibou en Mauritanie. Le couvre-feu est instauré.

  Mars 2000 : Le président sortant, Abdou Diouf, est battu au deuxième tour des élections présidentielles par Abdoulaye Wade.
L'arrivée au pouvoir de Mr Wade met un terme à 40 ans de pouvoir du Parti Socialiste.

 

 

Abdoulaye WADE


En 1974, Abdoulaye WADE crée le PDS (Parti Démocratique Sénégalais). Longtemps dans l’opposition, d’abord de Senghor, puis de son successeur du Parti Socialiste Abdou DIOUF, l’avocat A. WADE participe une première fois lors de l’établissement d’un pluralisme politique, au gouvernement de coalition de 1991 à 1993. Mais la contestation qui suivit la réélection de DIOUF en février 1993, suivi des émeutes de Dakar en  février 1994, ouvrent une nouvelle crise qui ne s’apaise qu’avec la formation d’un nouveau gouvernement d’union nationale. Dans l’espoir de palier à cette instabilité politique, à la demande de DIOUF, le Premier Ministre THIAM annonce donc en mars 1995, la création d’un nouveau gouvernement au sein duquel WADE représente l’opposition. Il démissionne à nouveau du gouvernement en 1998 à la veille des élections législatives gagnées difficilement par le Parti Socialiste au pouvoir. 
Le début de l’an 200 marque l’arrivée à la Présidence de la république du candidat du Front pour l’alternance, Abdoulaye WADE. Il recueille  58.5% des suffrages exprimés, battant au second tour DIOUF le Président sortant, candidat du Parti Socialiste au pouvoir depuis l’indépendance. Opposant de longue date s’impose malgré ses 73 ans, comme l’architecte du changement face à un pouvoir jugé incapable de répondre à la demande sociale des jeunes et des classes moyennes des grandes villes. Pour mener à bien ses réformes promises, le nouveau président et son Premier Ministre NIASSE, candidat d’opposition qui s’est désisté en sa faveur au second tour, annoncent l’organisation d’un référendum sur les institutions, la Constitution ne permettant pas au Président de dissoudre le Parlement où le Parti Socialiste est toujours majoritaire. 
En janvier 2001 le référendum (par plus de 90% de suffrages) permet à WADE de dissoudre l’Assemblée Nationale. Par la même WADE remplace NIASSE par une femme Mme Madior BOYE. S’il tente de relancer économiquement le pays avec le plan OMGA, le Sénégal est toujours en proie à de vives difficultés socio-économiques notamment en CASAMANCE
.

 

 

Dakar, la capitale

  Dakar, une des plus grandes villes d’Afrique, fondée en 1857 par le capitaine de vaisseau Protet, commandant supérieur de Gorée, fut la seule véritable ville en Afrique Noire française jusqu’en 1939.

  En 1846 une mission catholique s’implantait à l’emplacement actuel de l’hôtel de ville.

  En 1862 le colonel Pinet-Laprade établissait les plans d’une cité aux rues se coupant en angle droit

  En 1866 les paquebots de la ligne du Brésil inaugurèrent les premières installations portuaires.

  La ville aujourd’hui

  La région du Cap Vert regroupait en 1988  1 500 000 h, 1/5 de la population et 55% des citadins du Sénégal.
Une région urbaine est en gestation et les communes de Dakar, Pikine, Guediawaye, Rufisque-Bargny sont désormais regroupées dans la « Communauté urbaine dakaroise  »

  Les activités

  La région urbaine fournit 55% du PIB sénégalais.

Avec le port, Dakar assure 4/5 du commerce extérieur ,la quasi-totalité des importations et 80% des exportations.

L’aéroport de Yoff, plaque tournante internationale, est le pivot des activités touristiques.

  Le développement de la ville

  Dakar bénéficie d’une situation remarquable sur les routes maritimes reliant l’Europe, l’Afrique et l’Amérique du Sud.

A l’horizon 2003 la presqu’île pourrait compter plus de 2 900 000 h et plus de 
4 000 000 h en 2015

 


Economie

Le secteur agricole est la deuxième activité du pays

L'influence de l'agriculture se fait également sentir avec le développement du textile, secteur structuré autour de la filière du coton, et les établissements agro industriels de la vallée du Sénégal chargés de la transformation des ressources locales (canne à sucre, tomate, riz).

  PRODUCTIONS                                             ELEVAGE

MILLET

MOUTONS

RIZ PADDY

CHEVRES

MAIS

BOVINS

ARACHIDES

CHEVAUX

COTON

ANES

CANNES A SUCRE

PORCS

MANIOC

VOLAILLE

  

La pêche, en constante progression, est aujourd’hui la première source de devises du pays, et assure près d'un quart de la valeur des exportations.


Les mises à terre ( plus de 300000 t ) sont assurées à plus de 70 % par la pêche artisanale, qui alimente les secteurs à la fois de la transformation traditionnelle (poissons salés, séchés ou fumés) et industrielle.
La pêche industrielle, moins dynamique, est pour près du tiers contrôlée par une flottille étrangère, notamment française, espagnole et japonaise. L'élevage des crevettes se développe en Casamance.
L’exportation de poissons et crustacés congelés, principalement vers l’Europe

Mines et industrie

Le Sénégal était à son indépendance l’Etat le plus industrialisé d’Afrique noire francophone
La croissance a été continue jusqu’au milieu des années 70

 L'activité minière concerne essentiellement les phosphates ( de chaux et d'aluminium ) de la région de Thiès (1,9 million de tonnes par an) et de faibles quantités de sel.

 

 Le sous sol recèle des ressources identifiées mais non encore exploitées, notamment dans le Sud Est : minerai de fer ( 300 millions de tonnes d'hématite ), uranium ( 2000 tonnes ), or,  marbre…

 

Les gisements de pétrole, mis en évidence dans les années 1950-1960, s'épuisent rapidement

 

Par contre, la production de gaz naturel, quoiqu' encore faible et insuffisante, est en progression

 

 Le potentiel hydroélectrique des deux grands fleuves, le Sénégal et la Gambie, est estimé à 1000 MW/an; la mise en valeur du fleuve Sénégal sur le site de Manantali (au Mali), entreprise conjointement avec le Mali et la Mauritanie, fournira 280 GWh/an au Sénégal.

 
La première caractéristique de l'industrie sénégalaise est d'être concentrée dans la région portuaire de Dakar, où se trouvent rassemblées 90 % des infrastructures.

Née juste après la Seconde Guerre mondiale, pendant la période coloniale, l'industrie a d’abord reposé sur la filière de l'arachide.

  Aujourd’hui, cette orientation se traduit encore par le poids des huileries, en particulier dans la région de Dakar et dans les villes du Centre Ouest.

 

INDUSTRIES EXTRACTIVES                       INDUSTRIES

PHOSPHATE DE CHAUX

ALIMENTAIRE  (HUILERIE)

ALUMINE

FILATURE

SEL

TISSAGE

FER

CUIR

GAZ

ENGRAIS

TITANE

PESTICIDES

OR

CIMENT

TERRE A FOULON

RAFFINERIE DE PETROLE

 

Tourisme : Autre source de devises, les activités touristiques ont été organisées vers la fin des années 1960 autour des potentialités qu’offre la littoral. 
L’essentiel de l’ infrastructure hôtelière est localisé sur la Petite Cote, au sud de Dakar et au nord de l’embouchure du Saloum, et en basse Casamance, où le club méditerranée a installer au Cap Skirring un second centre d’accueil dans le pays.
 On enregistre l’entrée de 250 000 à 300 000 touristes par an.

 

La vie culturelle

Depuis toujours, le Sénégal semble avoir joué un rôle majeur dans la vie culturelle de l’Afrique Noire.
L’intégration du Sénégal dans le monde culturel musulman a commencé dès le XIXème siècle
Plus tard, Leopold Sédar Senghor et Cheikh Anta Diop apportèrent leur puissante contribution à l’évolution du panafricanisme et à la renaissance des cultures négro-africaines.
Le 1er Festival mondial des Arts Nègres, qui se tint à Dakar en 1966 fut un des moments les plus forts de la vie culturelle au Sénégal.

  Musique

  Les chants et les percussions jouent un rôle essentiel dans les rites traditionnels, avec le kora, le balafon, le xalam, les flûtes.
Le chanteur Youssou N’Dour, considéré comme le roi incontesté du Mbalax, le rythme phare du Sénégal, le groupe Touré Kunda, à la production diversifiée et le groupe Xalam et le groupe de percussion de Doudou Ndiaye Couba Rose, donnent à leur production une audience internationale.

  Cinéma
Par sa qualité et sa diversité, le cinéma sénégalais a été longtemps le plus riche des cinémas africains.
Il compte aujourd’hui plus de 250 films dont près d’une trentaine de longs métrages.

 

 

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