Les démarches effectuées depuis la France,
...suite

 

  Vendredi 12 septembre, l’Association basée à Toulouse AFV Joola dont certains d’entre nous sont adhérents, lancent une action pour la réalisation d’une mosaïque à l’embarcadère de Ziguinchor et un projet d’entraide pour des enfants de Casamance ayant perdu des membres de leur famille dans la catastrophe.
Nous vous rappelons leur site http://afv.joola.free.fr

  Jeudi 28 août,  la presse sénégalaise relate largement la conférence de presse du Collectif de coordination de familles de victimes du Joola qui déplore le mépris des autorités de la République, fustige certains de ces actes, tout en se félicitant des sanctions récentes prononcées contre les militaires.

A lire notamment  http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=4010

Mardi 26 août , 
ONZE MOIS APRES LE NAUFRAGE, NOUS SOMMES TOUJOURS DANS
L’ ATTENTE D’ UNE AVANCEE SUR LE DOSSIER , 
MAIS RIEN NE VIENT NOUS SOULAGER .

La Justice française reste discrète, l’Etat français inexistant, l’Europe intermittente, quand au Sénégal, chaque décision est de plus en plus déroutante.

Vendredi 15 août, limogeage du Chef d’Etat-Major des Armées le Général Babacar GAYE. Affaire du Joola ? ou autres affaires  politico-financières ?

« Il est difficile de croire que le président de la République WADE a enfin tenu à donner satisfaction aux familles des victimes du naufrage du bateau Le Joola et suivi une des recommandations du rapport de la commission d’enquête sur cette tragédie, en sanctionnant le chef d’Etat-major des armées dont on ne s’explique toujours pas pourquoi il n’a pas mis en branle les moyens aériens et navals de l’armée pour secourir les naufragés et limiter ainsi le bilan très lourd du naufrage d’un navire, du reste géré par la Marine nationale dont le commandant a été limogé. La logique élémentaire eût voulu que l’échelon supérieur le fût.
 Aujourd’hui, il s’est passé trop de temps entre la période où il fallait battre le fer et maintenant. »
écrit J.M. Diop dans Walf

Lundi 11 août , Le commandant du « Joola » déclaré seul responsable, malgré la mise en cause par la commission d’enquête technique de la Marine Marchande, du Ministère des Transports et de la Marine Nationale. Sur son site" Kassoumay",  
 JLK s’interroge, nous aussi.

Samedi 9 août, désenchantement , les investigations administratives et judiciaires du parquet général au Sénégal sur le naufrage du bateau Le Joola n’ont identifié qu’un seul coupable : le commandant de bord. Et celui-ci étant considéré comme disparu, le procureur général de la République, a classé le dossier sans suite au plan pénal.

Nouvelle désillusion pour les familles de victimes, l’action pénale classée sans suite au Sénégal . Article complet sur Walfadjiri :
http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=3574
Espérons que la Justice française LIBRE et INDEPENDANTE ne suive pas son homologue sénégalaise !!!!

Mardi 29 juillet , le journal LaTribune Le Progrès consacre une demi page régionale sur la catastrophe du Joola, le combat de l’Association depuis la tragédie, les portraits de Marcel et Laurence. Article signé P.DeMartini

Vendredi 4 juillet, Alette et Marnix Arendshorst, sœur et frère cadet des victimes néerlandaises Roël et Lisette nous communique deux nouvelles informations :
L’une apportée par le RIT (Identification des victimes de catastrophes) qui est persuadé que des victimes européennes rejetées sur le rivage ont été enterrées sans avoir reçu l’autorisation de procéder à leur identification.
La deuxième concerne la forte implication des politiques néerlandais qui ont écrit à leur Ministre des Affaires Etrangères en vue de renflouer le Joola, identifier les victimes et procéder aux funérailles des victimes. Pendant ce temps, nous nous demandons bien ce que font nos politiques français totalement absent sur ce sujet.

Mercredi 25 juin 2003 : Le plan de bataille des familles de victimes françaises par A.M DIOP dans Le Quotidien


Par ailleurs n’hésitez pas à vous informer régulièrement sur 
http://www.lequotidien.sn
et http://www.walf.sn

 

  Vendredi 20 juin : Le Sénégal prêt à collaborer avec la France selon Serigne DIOP, Ministre de la Justice en visite en France.

Samedi 14 juin et dimanche 15 juin 2003,
 plus de 15000 tracts « pour ne pas oublier et Agir » sont distribués au Festival de Soulac (33), regroupant vingt mille agents EDF/GDF.

Jeudi 5 juin, L’Association "Marcel Martin disparu du Joola" a tenu une réunion à Firminy, pour faire le point de la situation et prendre des orientations sur les suites à donner. Les membres adhérents en seront informés individuellement dans les prochains jours.

  Samedi 31 mai, « Huit mois après le naufrage du Joola, les familles des disparus réclament JUSTICE »  article d’Amélie GAUTIER dans Le Monde

Jeudi 22 mai, de nombreux articles de presse nous arrivent de toute part, nous ne pouvons pas tous les mettre en ligne. Nous continuerons de signaler les articles des quotidiens nationaux. Pour la presse sénégalaise, nous vous conseillons de vous connecter directement et principalement sur les sites suivants :
http://www.lequotidien.sn/
http://www.walf.sn
http://www.allafrica.com
et de naviguer sur le site très complet de   Kassoumay

  Mardi 20 mai, article du journal sénégalais "Le Quoditien" sur la réunion d’Evry , le renflouage du bateau et les interrogations d’Hélène Péroni  dont le fils Dominique fait parti des victimes .

  Lundi 19 mai, depuis la réunion du 14 mai dernier, la presse nationale et régionale a enfin relaté le dossier du Joola dans ses colonnes. Du quotidien  "Le Parisien" à "La Montagne", en passant par "L’Yonne républicaine" "L’Express" de nombreux médias ont repris la dépêche AFP du 14 mai. Nous espérons que ces informations ne seront pas un feu de paille, et qu’ils continueront à relater les faits et informer objectivement le public.

 

Samedi 17 mai, avec quelques jours de retard, complément d’information sur l’actualité au Sénégal :
Plus de 7 mois après les plongeurs d’Aidar ont été autorisés à explorer l'épave…. une épave disloquée qui gît par 18m50 de fond :
les récits qui font mal néanmoins nous nous devons de garder espoir et revendiquer haut et fort que le Joola doit et peut être renfloué.
Indemnisation, les "propositions" de l’Etat sénégalais
Le 27 avril dernier s’est tenu , l’Assemblée Générale extraordinaire du CCFV Joola,

Mercredi 14 mai , jour important pour toutes les familles françaises des victimes du Joola. En effet, pour la première fois depuis la catastrophe, l’ensemble des familles des victimes s’est rencontré à EVRY. Au nom des familles de Marcel et Laurence et de l’Association, se sont rendus à cette journée, Bernadette Pauilhe sœur de Marcel, Corinne Eichenger sœur de Laurence, Stéphane Pauilhe et Christophe Page neveux de Marcel, Philippe Faure  président de l’association.
Cette journée s’est déroulée de la façon suivante :
matinée de rencontre et d’échanges entre les différentes familles à l’initiative de l’AFV Joola, à l’Hôtel Mercure d’EVRY.
- Après-midi au Tribunal de Grande Instance d’Evry, pour une réunion d’information des familles de victimes du Joola à l’initiative du Garde des Sceaux, relayé par Monsieur Durand  Procureur de la République du Parquet d’Evry, qui a ouvert une information judiciaire le 1er avril dernier.

  Jeudi 8 mai, au Sénégal, le conflit entre le Collectif de coordination des familles des victimes du Joola " dissout " par le Ministre de l’intérieur Sénégalais et l’Association des familles des victimes mis en place après coup s’amplifie.
« Pour le Collectif de coordination des familles des victimes du Joola dont le nouveau président a perdu tous ses enfants (trois) dans le naufrage, leur association est victime d’un abus d’autorité. Aussi considère-t-il que la Dic agit en violation manifeste de la loi en s’acharnant sur Guy Aris Ndouye, leur ci-devant président entendu pendant dix heures, et le trésorier Pascal Mancore entendu pendant douze heures. Et puisque l’Etat fouille dans la gestion de leur association, les membres du collectif demande à la puissance publique «de faire la lumière sur la gestion des différents comptes ouverts au nom des familles des victimes » ….l’article complet  
et aussi l’entretien de G.A Ndouye au journal Walfadjiri qui si dit " énervé " par l’acharnement des policiers de la Dic.

Vendredi 2 mai, suite à une nouvelle plainte déposée début avril par Stéphane Pauilhe, ce dernier reçoit un accusé de réception  faisant état de la prise en compte par le Tribunal d’Evry de sa plainte en date du 23 avril 2003.

Mercredi 30 avril, l’ "affaire du Joola" prend une tournure politique au Sénégal. A lire dans Walfadjiri et dans Le quotidien suite à l’assemblée générale du Collectif de coordination des familles des victimes du Joola, lire, l’article de J. Lees 

  Lundi 28 avril, les autres membres de la famille de Marcel qui ont porté plainte reçoivent eux aussi une convocation pour une réunion d’information au Tribunal d’Evry pour le mercredi 14 mai. Il s’agit de son frère Rémi Martin, de sa soeur Marie-Thérèse Page et de sa nièce Nathalie Page.

Samedi 26 avril, deux nouveaux articles dans la presse Sénégalaise : Le Quotidien et  Walfadjiri  

Vendredi 25 avril, Le Quotidien publie un long entretien d’Alain Verschate dont la fille Claire et son amie Guérande font parties des victimes du Joola.

Mardi 22 avril, Christophe et Sandra Page reçoivent une convocation pour une réunion d’information au Tribunal de Grande Instance d’Evry suite à la plainte qu’ils ont déposée. Bien entendu ils seront présents à cette rencontre du 14 mai.

Samedi 19 avril, 200 jours après la catastrophe, la presse commence enfin à informer lecteurs et auditeurs sur les "coulisses" du naufrage.
Lire les informations diffusées sur le site de TF1 et LCI :
Le quotidien français "L'humanité" titre sur l'ouverture en France d'une enquête judiciaire
Le journal sénégalais "le Quotidien", titre "Le dossier du Joola est une couleuvre."
Après des tractations avec le Ministère des transports français et le président algérien Abdelaziz Bouteflika, le président Sénégalais se tourne vers l'Allemagne qui serait prête à acheter un nouveau bateau pour rétablir la ligne maritime Ziguinchor-Dakar.

Jeudi 17 avril, en attendant une convocation devant les juges du Tribunal d’Evry, nous vous proposons une revue de presse
Enfin un article consacré aux conséquences du naufrage du Joola de la part d’un média national français : Le Parisien titre «  Nouvel espoir pour les familles de victimes. » 

Les journaux sénégalais avec Walfadjiri et DS DIA parle d’un « véritable pied de nez infligé à la justice sénégalaise » avec cette plainte des français. 
AM DIOP dans Le Quotidien relate l’ouverture par le Tribunal d’Evry d’une information judiciaire pour « homicides involontaires et défaut d’assistance à personnes en danger… » . 

Vendredi 11 avril, le journal La Gazette édition Haute-Loire consacre un encart à l’entrevue de l’association avec M. Gautier à Matignon.
Le Soleil relate lui  la mobilisation d’une ville jumelée avec Ziguinchor pour venir en assistances aux familles des victimes du Joola. 

Vendredi 4 avril, l’Association est reçue par M. Gautier, conseiller technique aux Affaires Internationales du premier Ministre J.P. Raffarin au 58 Boulevard de Varenne à Paris.

Le récapitulatif des démarches entreprises par les autorités françaises depuis le naufrage est repris point par point par M. Gautier. Il en ressort certaines lacunes
 ( famille prévenue par la presse…) voire maladresses ( courrier électronique  du 29 novembre…) de la part de la cellule de crise au Quai d’Orsay depuis le naufrage. M. Gautier se chargera d’apporter des éclaircissements après un contact avec les services concernés. Il reprécise certaines actions du gouvernement français ces deux derniers mois ( le 20 février et le 17 mars notamment ) auprès des autorités sénégalaises.
 Monsieur Gautier nous confirme que dans un souci de bonnes relations politiques entre la France et le Sénégal, le gouvernement français était dans un premier temps resté en retrait dans la gestion de la catastrophe. Il pense que maintenant après ces 6 mois, la France peut accentuer son intervention en direction non pas du Sénégal qui est souverain sur son territoire mais en direction de la Commission Européenne, qui peut d’après lui intervenir plus " librement !", tant d’un point de vue logistique, financier, que politique pour l'opération de renflouage du Joola. 
Sur des questions plus précises comme la soudaine validité de l’acte de décès de Marcel délivré par le tribunal de Dakar, sa réponse se résume à « c’est du ressort du Ministère de la Justice… ». Sur l’identification possible des corps, il a connaissance qu’une équipe néerlandaise est allée sur place ; la présence de l’AFIO n’était donc, à son avis, pas indispensable. Après une heure d’entretien, il lui paraît nécessaire d’éclaircir certains points et surtout de nous orienter vers le Quai d’Orsay et les services de Monsieur De Villepin. Il se charge de nous prendre un rendez vous au plus tôt. Il nous annonce aussi une convocation des familles françaises de victimes du Joola pour le 11 avril au Tribunal d’Evry, dans le cadre de l’ouverture d’une information judiciaire.

Christophe Page et Philippe Faure, tiennent à remercier M. Gautier pour son écoute, sachant qu’aucun point du dossier ne lui était réellement inconnu, et espèrent une avancée rapide du dossier pour le renflouage du Joola et l’identification des victimes.
Nous espérons tous pour Marcel, Laurence, et toutes les autres victimes que cet entretien au Pavillon de Matignon ne restera pas sans lendemain.

Jeudi 3 avril 2003 , confirmation de Matignon du rendez vous avec Monsieur François GAUTIER , conseiller technique chargé de la coopération  du Cabinet de M. RAFFARIN, pour ce vendredi 4 avril à 10h.

L’AFP à DAKAR diffuse l’information du « … paiement immédiat des indemnités … pour tout dossier complet… »  La dépêche sur :
http://www.izf.net/izf/AFP/francais/topics/senegal/030403235827.2mfk1pp6.html

 Lundi 31 mars, l’Association par l’intermédiaire de F. GROSSETETE, Députée au parlement Européen, Vice-Présidente du Groupe du PPE-DE à Bruxelles reçoit un courrier du Premier Ministre Jean-Pierre RAFFARIN. Suite à la proposition du Premier Ministre de recevoir l’Association, rendez vous est pris à Matignon pour le vendredi 4 avril.

Samedi 29 mars , l’incompréhension du Collectif de Coordination des Familles de Victimes du Joola (CCfV) au Sénégal face à l’ingérence du gouvernement sénégalais dans les statuts de l’ association. Pour essayer de comprendre les manipulations du gouvernement sénégalais par l’intermédiaire de son Ministre de l’Intérieur, nous vous proposons trois articles du journal Le Quotidien .
http://www.lequotidien.sn/search/article.cfm?article_id=623&article_edition=19

http://www.lequotidien.sn/search/article.cfm?article_id=1058&article_edition=32
:
http://www.lequotidien.sn/search/article.cfm?article_id=1061&article_edition=32

  Cette situation rocambolesque confirme (après le cas des ex-ministres limogés et remis aux affaires 4 mois plus tard) à quel point la politique menée au Sénégal est fragile et comment le président A. Wade dirige son pays.

Jeudi 27 mars 2003, six mois déjà ! Voilà six mois que la plus grosse catastrophe maritime s’est produite. Six mois que Marcel, Laurence, 30 européens et plus de 1800 autres victimes ont probablement péris dans le naufrage du Joola.
Six mois de doutes, d’interrogations, d’espoirs, de promesses, de courriers, d’appels téléphoniques…. Six mois d’un énorme chagrin, six mois d’une longue attente, d’actions pour que le Joola soit renfloué, les victimes identifiées et rendues à leur famille.
Six mois d’une inertie totale de la part du gouvernement français, six mois où le président Wade reste muet à toutes les doléances des familles de victimes et refuse de demander l’aide proposée par la Commission Européenne.
A l’occasion de ces 6 mois écoulés depuis le naufrage du Joola, l’AFV Joola propose une nouvelle action-courrier à destination des politiques et de personnalités.
L’ Association "Marcel Martin disparu du Joola" s’associe à cette démarche et vous demande de vous connecter sur leur site ( http://afv.joola.free.fr ) pour y trouver des modèles de courrier adaptés à la situation, et de les envoyer en grand nombre à toutes personnes susceptibles de faire avancer le dossier.

Mercredi 26 mars, au cours d’un long entretien au quotidien Walfadjri, le Président Abdoulaye Wade s’exprime sur le naufrage du Joola et il avoue avoir « découvert l’ampleur du désordre qui existait au Sénégal ». 
Pour voir à quel point, Wade lui même gouverne dans le désordre, l’article complet sur  http://www.walf.sn/politique/suite.php?rub=2&id_art=463

Mercredi 19 mars, le témoignage d’un neveu de Marcel pour comprendre tout le désarroi d’une famille depuis la validation par les autorités françaises de l’acte de décès délivré par les autorités sénégalaises.

Mardi 11 mars, les courriers du parlement européen sont relayés par le quotidien sénégalais Walfadjri  qui titre :
 " Le Parlement européen monte au créneau " . 
L'article complet sur http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=182

Lundi 10 mars, le Parlement européen écrit enfin au Président WADE  
et au Commissaire Européen Poul Nielson.
 Enfin une avancée, une lueur d'espoir renaît, alors maintenant Messieurs Nielson et Wade exprimez vous publiquement. Tout est prêt pour que le Joola soit renfloué, les victimes identifiées et rendues à leurs familles afin qu'elles puissent faire leur deuil.

Vendredi 7 mars, une intervention politique de plus auprès du Premier Ministre cette fois de Madame la députée Françoise Grossetête, vice-président du groupe PPE-DE au Parlement européen qui demande explicitement à Monsieur Raffarin d'aider la famille à faire son deuil, et pour cela d'éclaircir la situation. Le meilleur moyen est de renflouer le bateau, sachant qu'une identification dentaire est toujours possible.

Mardi 4 mars entrevue avec le notaire de la famille Maître Filere.

Lundi 3 mars 2003, voilà trois semaines que nous sommes de plus en plus dans l'expectative et que rien n'avance, rien côté français, rien coté sénégalais, rien coté européen, rien, rien, rien…. "putain de bateau" !

Dimanche 23 février, la famille de Marcel se réunie. Elle n'arrive pas à se résoudre que subitement le Ministère des Affaires Étrangères sort de ses archives cet accord de 1974 qui les mets devant le fait que Marcel est administrativement bel et bien décédé. POURQUOI ? Le coup est rude. Que faire ? Doit on continuer à nous battre pour le renflouage ? Doit on accepter sans rien dire ? Le moment est terrible, la décision à prendre est cruciale. "Putain de bateau" on n'en a pas encore fini avec toi.

Jeudi 20 février,
le rendez vous devant le jugement des tutelles a été annulé compte tenu des nouvelles dispositions.

  Mardi 18 février, M. Jacques Barrot, député, Président du groupe UMP, Président du Conseil Général de la Haute-loire, nous transmet les éléments de réponse de M. de Villepin suite à son intervention. Selon ses propres termes, « le renflouement du navire n’est sans doute pas totalement impossible », alors dans ce cas M. le ministre AGISSEZ !!! Et cela d’autant plus qu’une identification est tout à fait possible et vous le savez très bien M. le Ministre, alors AGISSEZ.

  Lundi 17 février, la maman de Marcel ainsi que son frère se sont rendus chez un avocat  à Brioude (43410) : M. Bertrand.
Cette visite a eu pour but de savoir ce qu’il en devenait de la situation administrative de Marcel. Le justificatif du procès verbal de l’enquête fourni par le Sénégal en plus de l’acte de décès implique qu’à ce jour Marcel est déclaré à l’état civil de Nantes comme décédé. Dernière transition avant la déclaration finale devant le Tribunal de Grande Instance de Paris.
Par la suite, tout va s’enchaîner, un entretien devant le notaire de famille  Maître Filere, l’ouverture de succession…
Voilà, vis à vis de l’ampleur de ce drame, même sans corps, sans la moindre chose de Marcel, de ce passage au Sénégal, si ce n’est qu’un vulgaire papier que sa maman a reçu : l’acte de décès délivré par le Sénégal, on ne peut malheureusement qu’acquiescer le déroulement des choses.
Cela n’empêche que grâce à notre association, à vous tous, nous allons continuer notre combat, nous n’allons pas baisser les bras, on ne demande qu’une chose : qu’ils remontent ce « putain de bateau ».
De son côté, Stéphane, neveu de Marcel, a eu un entretien auprès de M. Pierre Pascalon maire d’issoire, Puy de dôme . Un élu politique de plus pour voir si de son côté avec ses différentes connaissances personnelles (Chirac, Wade notamment), il pouvait nous aider et faire tout son possible pour se mettre à nos côtés dans notre quête à remonter ce « putain de bateau »
Maintenant on sait qu’on  peut compter sur l’influence de notre association et sur les personnes qu’elles " embarquent "au fil du temps dans ce combat quotidien dans un seul but, que toutes les familles puissent enfin faire un deuil décent, et que leurs fils, leurs amis, leurs frères, leurs sœurs leur soient rendus. Oh mon dieu, nous ne demandons pas grand chose, que l’on puisse alléger notre chagrin…

  Dimanche 16 février, la famille de Marcel doit faire face à un fait administratif : l’acte de décès de Marcel délivré par les autorités sénégalaises est juridiquement valable en France. Il n’apporte malheureusement aucun réconfort. 
Aucune preuve de la présence de Marcel et Laurence à bord du bateau n’est apportée. Au contraire encore plus de questions surgissent : pourquoi cet accord de 1974 est sorti plus de 4 mois après par le Ministère des affaires étrangères ? Pourquoi ne pas l’avoir signalé aux familles dés les premières semaines ? Même M. de Villepin semblait l’ignorer…  

  Samedi 15 février, nous vous proposons la lettre réponse de Nathalie et Pierre Mezie dont le frère et la belle sœur ont disparus dans le naufrage du Joola à M. Claus Sorensen. Ce dernier avait envoyé un courrier à la fois "surprenant" et " terrible " à Marnix A. pour qu’il en fasse une diffusion aux familles françaises.

Face à toute l’indolence du gouvernement français, à tous les atermoiements des autorités sénégalaises et de son Président A. Wade, à l’inertie quasi générale face à cet événement dramatique, ce courrier de Nathalie et Pierre Mezie résume pratiquement à lui tout seul ces 140 jours écoulés depuis le naufrage. L’association se joint à eux dans ce "cri du cœur" pour que l’Europe agisse pour les familles des victimes du Joola.

  Vendredi 14 février, article dans l'hebdomadaire "La Gazette" édition Haute-Loire qui fait le point sur la situation des différentes actions engagées par la famille de Marcel et l’association.

  Jeudi 13 février, le mensuel des électriciens et gaziers, le CCAS info consacre un article à « l’agent EDF Marcel Martin qui présidait la SLV de Firminy (…) était souvent accompagnateur de séjour (…) » et  à sa compagne Laurence Blumberger.

  Le Député A. Bocquet nous fait suivre un courrier daté du 28 janvier 2003 de  M. D. de Villepin. Ce dernier termine sa lettre d’un simple « avec mes sincères regrets  de ne pouvoir apaiser davantage la douleur des familles… ». 
Et bien OUI monsieur le Ministre, vous avez le pouvoir d’apaiser davantage la douleur des familles, il vous suffit d’en avoir la volonté. D’ailleurs dans ce courrier, soit 4 mois après le naufrage, vous ne connaissiez toujours pas cette convention de coopération franco-sénégalaise de mars 1974, qui rend valide l’acte de décès de Marcel délivré par le Tribunal de Dakar. POURQUOI ?

Mercredi 12 février, réception chez Christophe d’un nouveau courrier en provenance du Ministère des Affaires Etrangères, il fait suite au premier courrier du 7 janvier dernier, (lettre dans laquelle une fois de plus le lien de parenté avec Marcel n’est pas respecté, Christophe semble être son cousin), où on  nous demandait encore de déposer une requête au Tribunal de Grande Instance de Paris afin d’obtenir un jugement déclaratif de décès. La famille s’était alors refusée une telle chose et elle avait répondu dans ce sens là au Ministère. Cette fois le courrier cite une convention de coopération franco-sénégalaise de mars 1974, qui dispense les familles de cette requête. Le jugement déclaratif de décès du 4 novembre 2002 à Dakar est valable en France…. Ce courrier plus de 4 mois et demi après le naufrage corrobore un précédent courrier du 8 janvier dernier de l’Ambassadeur de France au Sénégal, au Député J.C. Lefort, membre de la Commission des Affaires Etrangères. La famille de Marcel doit donc en faire acte, et ce toujours sans aucune preuve de sa présence à bord.

  Mardi 11 février Stéphane a rappelé la banque de Marcel et pour une fois une bonne nouvelle, depuis 4 mois qu’il se bat pour faire stopper le crédit immobilier de son oncle et bien aujourd’hui c’est chose faite, il est tout au moins suspendu.

  Lundi 10 février, Marnix Arendshorst a obtenu le report de l’entretien avec Monsieur Claus Sorenen au Samedi 15 Février. Nous vous tiendrons informés des discussions.

  Samedi 8 février, les parents de Laurence vous propose leur récit de leur voyage au Sénégal du 20 au 27 décembre dernier.

Mardi 4 février, le Journal "Le Monde" reprend le discours du Premier Ministre sénégalais : Idrissa Seck et un communiqué du 28 janvier dernier reçu par l’Agence France Presse (AFP) à Dakar de l’AFV Joola : http://www.lemonde.fr/imprimer_article_ref/0,5987,3209--307932,00.html 
Marnix Arendshorst reçoit une invitation de M. Claus Sorensen, Directeur de Cabinet du Commissaire Européen au Développement M. Poul Nielson pour le 7 février à Bruxelles.

  Lundi 3 février 2003, le premier ministre sénégalais Idrissa SECK annonce dans sa déclaration de politique générale, que le dernier bilan officiel du naufrage du bateau Le Joola s’ élève à 1863 victimes … Sur les points évoqués par le premier ministre, aucun ne concerne le renflouage du Joola… Toutes les informations sur http://kassoumay.chez.tiscali.fr/carabane/naufragejoola.html

Mercredi 29 janvier, le Comité de Soutien rencontre un membre de l’A.F.I.O. (Association Française d’Identification en Odontologie) et a un entretien téléphonique avec son président Monsieur Claude Laborier. Cette rencontre nous permet d’apporter quelques précisions :

·        Tout d’abord, dés les premiers jours du naufrage du Joola, l’A.F.I.O a été contacté par un responsable sénégalais pour se rendre au Sénégal en vue de participer à l’identification des corps repêchés. Après une mobilisation rapide de l’A.F.I.O en quatre jours, alors qu’une équipe montée par l’ U.I.O était prête à partir, l’ordre de Mission qui devait être délivré par le gouvernement sénégalais n’est jamais arrivé.

·        D’un point de vue médical, il est important de savoir que l’identification représente l’ensemble des moyens qui vont redonner son identité à un individu. La denture étant propre à chaque individu, l’identification odontologique représente l’un de ces moyens. Les indices buccaux sont très nombreux et d’une grande richesse. Les dents sont très résistantes à la putréfaction, à l’immersion, à la crémation. Les exemples récents traités par l’A.F.I.O, le Mont-blanc (1999), le Concorde (2000), où presque toutes les victimes ont pu être identifiées, montrent bien que dans le cas du JOOLA, une identification est tout à fait possible par ce procédé. L’équipe hollandaise citée par Marnix Arendshorst a réalisé le même type d’identification lors de l’attaque terroriste de Bali en octobre dernier.
  La structure existe, elle n’est pas utilisée; POURQUOI ?

·        Enfin, plus concrètement des membres de l’A.F.I.O se proposent dans un premier temps de monter gratuitement un dossier antémortem de Marcel et Laurence. Il servira de comparaison avec leur éventuel dossier postmortem. Ces dossiers auraient dû être proposés aux familles des victimes depuis le début par les autorités françaises. Rien n’a été fait une fois de plus. POURQUOI ?
Il devient de plus en plus évident que les silences conjugués de Messieurs DE VILLEPIN, RAFFARIN, CHIRAC et consorts ne sont pas innocents. Que nous cache t il ? Où est la transparence ? Qu’ ont- ils promis à WADE ?
Des questions, des questions , TOUJOURS AUCUNE REPONSE, et le temps devient de plus en plus long pour toutes les familles de victimes.

Que devons-nous faire, pour que nos disparus nous soient rendus ?

Mardi 28 janvier, suite à l’action courrier électronique lancée le 4 décembre en direction de M. Romano PRODI, Président de la Commission Européenne, des courriers réponses parviennent à certains d’entre vous. 
Comme précédemment avec le courrier du Citoyen d’Europe du 17 janvier reçu par Christophe, par la voix de M. Koos Richelle la Commission Européenne partage les préoccupations des familles de victimes MAIS répond que
« toute initiative concernant le navire " Joola " ne relève que de la compétence des autorités sénégalaises. »

 Alors Monsieur Wade, s’il vous plait acceptez enfin l’aide que beaucoup de personnes sont prêtes à apporter au Sénégal. 
Il vous suffit de dire OUI j’accepte l’aide européenne, OUI j’accepte l’aide des plongeurs, OUI j’accepte les équipes d’identification, OUI j’accepte de connaître la vérité sur le naufrage. S’il vous plait votre Excellence  dîtes OUI, il n’est pas trop tard….

Lundi 27 janvier, contacts avec la rédaction du mensuel d’information du personnel des industries électrique et gazière, le CCAS INFOS, qui doit consacrer un article sur Marcel et le naufrage du Joola lors de son prochain numéro de Février 2003.

Samedi 25 janvier, l’hebdomadaire sénégalais "Le soleil" relate la demande de Khalifa Sall pour la création d’une commission d’enquête parlementaire afin de gérer le naufrage du Joola.
http://www.lesoleil.sn/politique/article.CFM?articles__id=23604
Bien que cette démarche soit une des seules entreprise au Sénégal, cette demande ne comporte en aucun cas le remorquage du Joola et l’identification des victimes. Avant de parler de responsabilités et d’indemnisations, l’association Marcel Martin disparu du Joola, rappelle que son seul souci actuellement est de savoir si Marcel et Laurence sont à bord du Joola, et si tel est le cas après identification et preuves matérielles apportées, que leurs corps soient rendus à leur famille.

  Vendredi 24 janvier, lors de la venue à St Etienne de Monsieur Douste-Blasy, député-maire de Toulouse au Grand Cercle de St Etienne, nouvelle intervention de l’association auprès de Françoise Grossetete et discussion avec M. Douste-Blasy qui a dit « bien connaître le dossier et être intervenu personnellement pour des toulousains décédés pendant le naufrage (…).(voir avec le lien http://afv.joola.free.fr )
 Néanmoins il n’a pas tenu à prolonger l’entretien sur ce sujet. Pourquoi ? Sait il quelque chose de plus que les familles de victimes ignorent ?  

Jeudi 23 janvier Christophe envoie un mail à un gendarme de Dakar, connaissance de l’adjudant Cortial de la gendarmerie de Brioude. Il doit pouvoir nous aider dans notre quête de recherche de la vérité. Ce mail relate les faits et exprime les souhaits des familles. Nous comptons sur ce nouveau contact sur place.
Réception chez Christophe d’un courrier provenant du Tribunal d’Instance du Chambon-Feugerolles, signalant que l’audience relative à la mise sous tutelles de Marcel sera le 20 février 2003 à 10h00.

Mardi 21 janvier, réception de la Publication au Journal Officiel du 11 janvier 2003 de l’association, sous le numéro 1369.

Lundi 20 janvier Christophe et d’autres membres de la famille ont été entendus par la gendarmerie de Brioude suite au courrier du 24 novembre 2002 envoyé au Procureur de la République de Saint Etienne ; ils ont été très bien reçus et pensent avoir été compris par les gendarmes. Ces derniers ont très bien compris le fait que la famille ne veuille pas reconnaître le décès de Marcel et Laurence, surtout à la vue du peu d’éléments que les autorités leur ont fournis depuis le départ. Ils ont encore une fois de plus signalé que leur plus grand souhait était que le bateau soit renfloué et que les disparus leur soient rendus.

Dimanche 19 janvier, témoignage de Stéphane neveu de Marcel  
Ce témoignage est une lettre ouverte, un cri... à lire de toute urgence
Petit extrait :

 " Une chose certaine, nous nous battons tous les jours pour faire la lumière sur ce drame ; c’est dur ; nous sommes tout petits, beaucoup de choses nous échappent ; qu’en est-il plus haut ? Que font tous ces politiciens ? Sont-ils véritablement humains ? Se sentent-ils impliqués ?
Tous les jours nous devenons un peu plus grands et ceci grâce à notre association alors vous, 
 REAGISSEZ, AIDEZ-NOUS ! ! ! Rejoignez nous
Marcel m’a appelé successivement au fil du temps que je grandissais son neveu Néné, son neveu Stéphane, son petit frère…"

Samedi 18 janvier, le Comité de Soutien a réuni plus de 150 proches de Marcel et Laurence lors d’une soirée d’échanges et de souvenirs. Face à l’indolence du gouvernement français, face aux atermoiements du gouvernement sénégalais et de son Président Abdoulaye Wade , face au quasi silence de la presse sur ce "Titanic sénégalais", cette forte mobilisation réconforte le Comité de soutien et ses quelques 90 membres.

Vendredi 17 janvier , Christophe reçoit par Messagerie électronique une réponse de la part du Courrier Citoyen d’Europe , notée sous la référence 14073,  messagerie électronique : Civis@europarl.eu.int  
Intervention d’une adhérente de l’association auprès de Madame Françoise Grossetete, députée européen, qui promet de prendre en compte le dossier et d’intervenir à son niveau afin qu’une réponse claire soit apportée aux familles de victimes. La même démarche est faite auprès de M. Christian Chauvin, adjoint de M. Dino Cineri, député-maire de Firminy (42) pour une intervention à l’Assemblée Nationale.

 Mercredi 15 janvier Messieurs Ba Sagna et N’DY Diatta représentants du Comité des sénégalais de France, nous informent de la tenue d’une réunion à Paris, le samedi 25 janvier. Les familles de victimes européennes et africaines sont invitées à y participer. Face au silence total du Président WADE et des autorités en général, l’objectif est de définir TOUS ENSEMBLE l’attitude à avoir et les actions à mener pour qu’ ENFIN aboutissent les demandes des familles de victimes.

  Mardi 14 janvier un point important vient de nous être confirmé : malgré la longue période qui s’est écoulée depuis le naufrage l’identification des victimes est toujours possible. L’équipe hollandaise d’identification par l’intermédiaire de son responsable Monsieur Wiersinga est optimiste quant aux possibilités d’identification des corps. Plusieurs solutions peuvent être utilisées (test d’ADN, dents, bijoux…). Pour cela il faut absolument que le JOOLA soit renfloué et que les équipes de plongeurs soient autorisées à intervenir.
Le Comité de soutien doit rencontré la semaine prochaine une équipe spécialisée dans l’identification en odontologie  pour envisager de constituer un dossier qui aiderait à l’identification de Marcel et Laurence.

  Lundi 13 janvier, réunion du CA élargi de l’association à Firminy. Suite aux nombreux points évoqués, 2 axes principaux à suivre ont été retenus : dans un premier temps, accentuer l’action du Comité de Soutien vis à vis des élus de la Loire et de la Haute-Loire qui ont un mandat national ou européen et dans une seconde phase, une plus large médiatisation des actions menées et des difficultés rencontrées, relayée par les réseaux FR3 Rhône –Alpes et FR3 Auvergne.

  Mardi 7 janvier, réception de la réponse de Dominique de VILLEPIN, Ministre des Affaires Etrangères, à Monsieur le Député Alain BOCQUET suite à son intervention du 5 décembre.

  Lundi 6 janvier
Marnix Arendshorst nous informe que Poul Nielson, Commissaire européen sur les affaires humanitaires, a obtenu une réservation du huitième fond européen de développement (8ème EOF) pour la récupération du Joola.
Cet appui européen (financier, technique et organisationnel) est disponible.

La seule condition
, pour la récupération du Joola est une demande officielle du Président Sénégalais Abdoulaye Wade.

Marnix nous confirme également certains points :
- La compagnie Smit International (www.smit-international.com ) peut récupérer Le Joola pour moins de 3 millions d'euros. C'est beaucoup  moins que la récupération du sous-marin Koursk (65 millions d'euros), le Prestige, l'Erika, ou le Tricolore.
- Les sociétés extraterritoriales de l'Amérique et d’Europe comme Halliburton, Stolt Offshore et DSND (www.halliburton.com, www.stoltoffshore.com , www.dsnd.no ) peuvent offrir leurs aides à l'équipe sénégalaise de l'Oceanium et de l'Union Remorqueurs Dakar (U.R.D) pour la récupération des dépouilles mortelles.

 

Pour finir il nous écrit :

       Beaucoup de parents des victimes souffrent de l’espoir faux  et des problèmes d'acception. C'est pourquoi nous voulons récupérer Le Joola et les corps. Laissez-nous le faire pour les victimes. Ils méritent le respect après tout ce qui est. Nous ne laisserons pas ces 2.000 victimes seules en mer.      C'est pourquoi nous comme des parents essayons de forcer une solution politique.
Il y avait aussi des victimes européennes, ainsi il y a une co responsabilité des politiciens européens. Ces mois je m'attends aux réponses d'une solution politique entre le Sénégal et l'Union européenne.    
Le Joola, une des plus grandes catastrophes maritimes dans histoire du monde. Aucun pays seul ne peut résoudre le problème de récupération.   
    S'il vous plaît, demandez au président sénégalais (
www.gouv.sn) de trouver une solution politique international avec l'Union européenne!  Pour le respect des victimes de Le Joola.
Bon courage, »
Marnix Arendshorst
AFV Joola, Hollande

  Il nous propose un exemple de courrier à envoyer au Président Wade :

  Mon Excellence,
Par ce message je vous prie instamment de faire tout ce qui est en votre pouvoir afin de ne pas rendre encore plus intense qu’il ne l’est déjà le chagrin des proches des victimes africaines et européennes du « Joola ». Les victimes du bateau doivent être récupérées, afin que leurs proches puissent leur faire leurs adieux et donner une place dans leur vie à leur chagrin.
JE VOUS EN PRIE, n’abandonnez pas les proches des victimes et faites, en tant que Président de la République du Sénégal, une demande d’aide à la Commission européenne afin qu’une action commune puisse enfin mettre un terme à cette catastrophe.
Un adieu avec les honneurs pour les victimes africaines et européennes – c’est au moins l’identification individuelle des morts et des obsèques (massives) – est un droit humain et le désir de les proches parents musulmans et chrétiens.
En espérant d'avoir bientôt de vos nouvelles, je vous prie d'agréer, mon Excellence, l'expression de mes sentiments hautement distingués.

 

Bien entendu l’ association adhère totalement à ce que préconise Marnix. Nous vous invitons à envoyer ce type de message au Président Wade. De même n’hésitez pas à en parler autour de vous, et invitez vos proches, vos collègues de travail, vos amis … à en faire de même de leur côté. Si vous le pouvez intervenez auprès de vos élus locaux tout simplement en leur expliquant la situation et en leur transmettant l’adresse du site, pour qu’eux aussi interviennent.

  Samedi 4 janvier, Rémy, sa maman et Christophe sont à nouveau allés chez Marcel pour récupérer tous les documents pouvant aider à la mise en place du tuteur : livre de compte, etc.…Comme à chaque" intrusion "chez Marcel, ce fût un moment très dur car nous sommes entrés encore plus loin dans son intimité.

  Vendredi 3 janvier réception chez Christophe d’un courrier provenant de Madame la Juge des tutelles, nous demandant si nous ne voulons pas faire une requête auprès du Procureur de la République de Saint Etienne afin d’obtenir un jugement déclaratif de décès. Christophe fait part de ce courrier à la maman de Marcel. Comme lors de la rencontre avec le Commissaire de Police de Firminy le 20   novembre 2002 elle répond : «  je ne veux pas de cela, il est trop tôt pour ça ». Pour "accepter" le décès de son fils, elle veut avoir la certitude de sa présence avec Laurence à bord du Joola ce terrible 26 septembre 2002. Christophe renvoie donc un courrier dans ce sens là au Tribunal du Juge des tutelles.

  Jeudi 2 janvier , Rémy et Christophe se sont rendus au rendez-vous fixé chez Madame le Juge des tutelles du Chambon-Feugerolles. Elle nous a expliqué en quoi consisté le rôle de tuteur et la procédure qui allait suivre. En autre, elle a fait effectuer une enquête de voisinage concernant la disparition de Marcel (c’est la procédure qui veut cela).

Nous attendons (d’ici 1 mois environ) la lettre de confirmation de tutelle de la part du Tribunal.

  Mercredi 1er Janvier 2003 : en cette nouvelle année, les familles de Marcel et Laurence, leurs proches, leurs ami(e)s, tiennent à remercier toutes les personnes qui contribuent de près ou de loin à les aider dans cette période douloureuse pour eux. Le Comité de Soutien s’associe à elles pour vous souhaitez une bonne et heureuse année 2003, et dans ses vœux, émet celui que le bateau Le Joola soit renfloué et exploré afin que toutes les familles de victimes puissent enfin faire un deuil digne. N’hésitez pas à nous témoigner votre soutien en nous écrivant à : marceldisparudujoola@free.fr

 

Marcel et Laurence 
quelques jours avant 
leur voyage au Sénégal

Le 31 décembre déclaration des vœux 2003 à la population sénégalaise du Président Abdoulaye Wade. Vous pouvez les consulter sur le site officiel du gouvernement sénégalais : http://www.gouv.sn/
Voir aussi le communiqué de l’APS sur http://www.aps.sn/Actualités.htm
   ou sur le site : http://kassoumay.chez.tiscali.fr/carabane/joola3.html
Le passage sur le naufrage du Joola est sans équivoque sur les intentions du Président WADE. Il faut redoubler nos efforts pour que le Joola soit renfloué.

Le 25 décembre 2002 la maman de Marcel a passé sa plus longue journée. Elle qui chaque année était en compagnie de son fils, elle est allée chez sa fille Marie-Thérèse. Le soir, c’est Christophe et Sandra qui lui ont tenu compagnie pour l’aider à surmonter cette terrible douleur qu’est l’attente. Elle qui garde toujours espoir d’avoir des nouvelles de son fils, en ce jour de Noël, elle n’a pu se retenir de pleurer et de dire à son petit fils : « je n’en peux plus c’est trop long cette attente, tu crois qu’on saura la vérité un jour ? ».
Pour ma part, moi, Christophe, je ne cesserai jamais de vouloir savoir le fin mot de cette tragédie, ne serais ce que par respect pour Marcel et ma grand-mère.

  Le 24 décembre suite à un courrier  de Marnix (famille d'une victime hollandaise), Christophe fait parvenir un courrier électronique au parlement européen sur le site http://www.europarl.eu.int  
(Là aussi, pour Marcel et Laurence, nous vous invitons à faire de même de votre côté )

Messieurs,
Je suis le neveu de Monsieur Marcel Martin, disparu depuis le naufrage du JOOLA le 26 septembre 2002. Ma demande est simple : demander à Monsieur Wade, Président du Sénégal, qu’il sollicite l’aide internationale afin que le bateau Le JOOLA soit renfloué et exploré. Pour que les familles des victimes puissent faire un deuil digne, rendez nous nos disparus.
Dans l’attente d’une réponse, veuillez agréer mes sincères salutations.
Site de l’association : http://marceldisparudujoola.free.fr/

  Le 23 décembre Stéphane, Christophe et quatre collègues de travail de Marcel ont été reçus  par l’employeur de Marcel, la Direction EDF/GDF de Saint Etienne, représentée par M. PROT Directeur du Centre Loire et M. CHABRIER Chef de Service Ressources Humaines. Ces responsables ont bien compris la situation et pris en compte nos revendications, ils vont les transmettre à M. ROUSSELY , Président d’EDF afin qu’il puisse à son tour interpeller les élus nationaux, pour qu’enfin la vérité soit faite sur cette terrible tragédie et que le gouvernement français demande au Président de la République Sénégalaise M. WADE de solliciter l’aide internationale pour rendre les victimes de ce drame aux familles. D’un point de vue administratif, M. PROT s’est engagé à laisser Marcel en absence autorisée non rémunérée tout le temps nécessaire à la clarification de sa situation vis à vis des autorités françaises. 
La Direction EDF nous tiendra au courant de la finalité de leurs démarches par l’intermédiaire du neveu de Marcel, Christophe. 

Christophe écrit au Président de la République Française, M. Chirac par l’intermédiaire du site  : http://www.elysee.fr/ecrire/mail.htm  
(pour Marcel et Laurence, nous vous invitons à faire de même de votre côté )

  Monsieur le Président,

Je suis le neveu de Monsieur Marcel Martin, disparu suite au naufrage du JOOLA depuis le 26 septembre dernier. Je souhaiterai que vous interveniez auprès du Président Wade  afin qu’il sollicite l’aide internationale pour rendre les victimes de ce drame aux familles. Pour plus d’information sur cette situation je vous convie à visiter le site de notre association : http://marceldisparudujoola.free.fr/

Dans l’attente d’une réponse qui je l’espère sera positive, veuillez agréer mes sincères salutations.

  Le 20 décembre Rémy, Christophe et la maman de Marcel sont allés chercher la tondeuse à gazon en réparation chez un mécanicien qui a déposé le bilan à FIRMINY ; ensuite ils sont allés récupérer la voiture de Marcel, moment très douloureux car Marcel avait encore laissé les décorations du Mariage de Christophe et Sandra, et oui c’était si proche ce mariage et lui est si loin maintenant. C’est Christophe qui a conduit la voiture jusqu’à Brioude, la route a été longue. Instant de tristesse pour lui car le 10 août, c’était Marcel et Laurence devant , Sandra et Christophe à l’arrière, et tous les quatre heureux d’être dans un cortège fleurie.

Marcel et Laurence vous nous manquez, on aimerait tant savoir la vérité.

Ce même jour, les parents de Laurence partent au Sénégal pour plusieurs jours. Ils espèrent pouvoir faire avancer les choses. Ils informeront la famille de Marcel des avancées de leur voyage.
Sortie d’un article sur L'Edition "Vallée de l’Ondaine" de l'hebdomadaire "La gazette"

 

 

 

  Le 19 décembre la Hollande par l’intermédiaire des députés Koenders (Social-Démocrate) et Karimi (Gauche Verte) continuent d’interpeller le gouvernement et son Ministre des Affaires étrangères M. De Hoop Scheffer (Chrétien- Social) sur la récupération du Joola. En parallèle Max van den BERG posent les mêmes questions au Parlement Européen tant au Commissaire européen d’aide humanitaire Poul Nielson qu’au Président de la Commission Européenne M. PRODI. Nous vous proposons les questions* posées par les députés  hollandais concernant le naufrage du Joola. 
Le comité de soutien propose à tous les élus français de reprendre ces questions à leur compte et d’interpeller à leur tour publiquement Messieurs GALOUZEAU de VILLEPIN,  Ministre des affaires étrangères, et  PRODI, président de la commission Européenne

* La traduction donnée par Marnix Arendshorst (dont le frère et la sœur font partis des disparus) peut comporter quelques légères erreurs.

  Le 18 décembre réception chez la maman de Marcel d’un courrier provenant de l’ambassade de France à Dakar. C’est une lettre qui a terrassé la mère de Marcel car elle contient une copie du jugement déclaratif de décès, le procès verbal de disparition ainsi qu’un acte de décès. Comment peut-elle faire un deuil sans corps ou sans effets personnels de son fils ? Dans le procès verbal il est dit que les pièces du dossier prouvant que Marcel a bien embarqué à bord du JOOLA sont d’une part le Manifeste du bateau et d’autre part le rapport d’enquête du Service du Ministère de l’Intérieur de la République du Sénégal.

Qu’y a t-il dans ce rapport d’enquête ? Des éléments prouvant sa présence à bord ? Celle de Laurence ? Nous l’ignorons ! Nous tous, voulons des preuves. Pourrait on nous apporter quelque chose de plus concret afin que l’on puisse faire un deuil ?
 OUI, EN SORTANT CE FOUTU BATEAU ! Le temps presse…

A vous Monsieur le Président Wade, faites donc enfin appel à l’aide internationale, et rendez-nous nos disparus !

  Le 16 décembre , Rien absolument rien ne bouge, que fais donc notre Ministère des Affaires Etrangères et M. De Villepin ? 
Pourquoi l’entêtement de Monsieur le Président WADE ? POURQUOI ?

.
 

Le 14 décembre Stéphane et d‘autres membres du Comité de soutien se déplacent à Paris pour le rassemblement prévu à l’appel du collectif des sénégalais de France.


Voir le compte rendu
par Alain Verschatse


Voir la dépêche de l'Agence de presse Sénégalaise (APS) relatant la manifestation qui a eu lieu parallèlement à Dakar.  
Voir sur le même site la relation des faits concernant l'agression d'un caméraman qui couvrait l'évènement (rubrique société)
’La police ajoute des victimes au Joola’’, titre Wal Fadjri qui souligne que ‘’le naufrage du Joola avait fait quelques mille deux cents morts et disparus, dont des proches avaient décidé de manifester samedi dernier pour pousser l’État à faire valoir leurs droits’’ voir sur le même site la revue de Presse

Le comité de soutien intervient auprès de Monsieur Guy GRANGER, maire de Monistrol sur Loire et Conseiller Général de La Haute-Loire. Comme pour les autres élus rencontrés, il lui est demandé d’ intervenir auprès des autorités compétentes afin que le Joola soit renfloué, pour éventuellement permettre à toutes les familles de victimes d’acquérir une certitude et pour enfin établir la VERITE sur cette catastrophe.  

Le 13 décembre la famille prend connaissance du courrier que Monsieur Alain BOCQUET Député-Maire de Saint-Amand-Les-Eaux a adressé le 5 décembre 2002 à Monsieur DE VILLEPIN, Ministre des Affaires Etrangères. Cette lettre sollicite également le soutien de Monsieur le Ministre de la Coopération et de la Francophonie

  Le 12 décembre, le Comité de soutien représenté par Christophe et Philippe est reçu à la permanence parlementaire de Monsieur Jacques BARROT député de la Haute-Loire à Monistrol sur Loire par Monsieur CHARRET, attaché parlementaire de Monsieur BARROT. Monsieur CHARRET, très réceptif d’ailleurs, a pris connaissance des faits et va les retranscrire en priorité à M. le Député. Nous espérons que cet entretien et la suite qui en sera donnée par M. Barrot, permettront à tous les élus parlementaires français de " forcer " le Président WADE a demander l’aide internationale pour le renflouage du Joola, l’identification des corps, et la récupération des effets personnels des victimes. De plus il est absolument nécessaire que toute la lumière soit faite sur les causes du naufrage, les conditions du sauvetage et le POURQUOI du silence commun des gouvernements sénégalais et français . Une dépêche de l’Agence France Presse sur la manifestation est diffusée
Sortie du numéro 1988 de l'hebdomadaire  " Le nouvel Observateur" qui consacre 6 pages sur « Le dernier voyage du Joola »  
 
http://www.nouvelobs.com/articles/p1988/a30051.html

  Le 10 décembre, Monsieur Jean-Claude Lefort, député du Val –de- Marne, membre de la Commission des Affaires Etrangères, nous envoie copie par fax de son intervention auprès de M. De Gliniasty, Ambassadeur du Sénégal à DAKAR, « pour attirer son attention sur les conséquences des disparitions … ».

  Le 9 décembre le Collectif des sénégalais en France annonce que la Préfecture a donné son accord pour le rassemblement à 14h devant l’Ambassade, mais n’a pas autorisé la marche de l’Esplanade des Invalides à l’Ambassade du Sénégal. Pourquoi ? Pour faire taire les familles de victimes ? Pour ne pas alerter l’opinion publique ? Pour vouloir cacher la VERITE ? Le Collectif parle également q’une manifestation se déroulera le même jour à 9h à Dakar.
Les familles de victimes européennes convaincues qu’il faut unir leurs efforts, se réuniront à 12h devant l’Ambassade du Sénégal pour établir la délégation qui souhaite être reçue par l’Ambassade pour porter les doléances à Monsieur l’Ambassadeur. Un communiqué de presse sera fait. Elles s’associeront ensuite au rassemblement prévu par le Collectif.
Réception d’un courrier du tribunal de Grande Instance du Chambon-Feugerolles, notifiant une convocation le 2 janvier 2003 pour la demande de tutelle.

Le 8 décembre de nombreux échanges avec les autres familles de victimes européennes s’effectuent. Suite à l’appel à manifester le 14 décembre, lancé par le Collectif des sénégalais en France , l’association décide de d’y participer. Plusieurs membres de la famille de Marcel et Laurence seront au rendez vous devant l’Ambassade du Sénégal à Paris (14 av Robert Schuman  Paris 7ème ) ce 14 décembre.
 Vous pouvez vous joindre à eux en téléphonant à Christophe. (06 80 68 42 10)

  Le 7 décembre, comme chaque jour depuis presque deux mois, Nathalie la nièce de Marcel interpelle la secrétaire du Président Wade pour connaître " l’avancée" des recherches de disparus. Sans commentaire sur la réponse !!!!

Le 6 décembre réception chez Christophe d’un courrier (fichier 140 Ko) provenant du Procureur de la République de Saint Etienne, courrier très bien formulé, qui nous laisse libre de faire la démarche qui nous avait été proposée par le Commissaire de Police de Firminy. Dés que l’on aura les éléments prouvant la disparition de Marcel suite au naufrage du Joola., nous poursuivrons dans la suite logique de la procédure. Un grand merci au Commissaire Gimeno qui a bien retranscrit  les faits et au Procureur qui lui, les a bien interprétés ; cela fait du bien de se sentir enfin compris par une autorité.

Le 5 décembre Christophe a recueilli avec le soutien de sa mémé les signatures des membres de la famille proche de Marcel pour la demande de tutelle, décision difficile et lourde prise par chacun pour nommer Christophe Page tuteur de son oncle.

Le 4 décembre envoi de la plainte au Procureur de la République.

Le 2 décembre Marie-Thérèse (sœur de Marcel) et sa maman ont eu un rendez-vous chez le père Aulagnier à Brioude afin d’avoir la liste des missionnaires au Sénégal ; elles souhaitent pouvoir leur écrire pour qu’ils nous aident dans notre quête de savoir la vérité sur la disparition de Marcel et Laurence.

  Le 1er décembre Rémy et sa famille, Bernadette et son mari, ainsi que la maman de Marcel sont allés à Unieux pour vider le réfrigérateur, ramasser son linge, couper l’eau et l’électricité ; dur et pénible moment pour la maman de Marcel lors du départ d’Unieux, elle a craqué alors quelle ne voulait pas le faire devant ses enfants. Elle est formidable cette mémé.

  Le 29 novembre réception  par mél adressé à Christophe de la réponse de la cellule de veille du Ministère suite au courrier envoyé le 25 novembre. Il est déprimant pour toute la famille, et montre bien la position plus que passive des autorités françaises depuis la catastrophe.
Marie Jo (amie de Marcel) a appelé la maman de Marcel pour savoir ce qu’il avait car elle n’arrivait pas à le joindre sur son portable. Après une longue discussion mémé la renvoie vers Philippe pour en savoir un peu mieux, celui-ci n’étant pas là, elle a rappelé mémé pour avoir le n° de Christophe.

  Le 28 novembre sortie de l’article sur l’Association et la pénible situation que vit la famille de Marcel actuellement, dans l’édition Haute-Loire de LA GAZETTE.

  Le 27 novembre mise en ligne du site http://marceldisparudujoola.free.fr/

  Le 26 novembre Stéphane et Christophe sont allés voir Jackie Cros, une amie de Marcel, afin qu’elle nous renseigne plus amplement sur la requête présentée au juge des tutelles du tribunal d’instance du Chambon-Feugerolles aux fins de déclaration de présomption d’absence.

  Le 25 novembre envoi d’un énième mél de la famille au Ministère, relatant sa détresse et l’ouverture prochaine d’un site Internet consacré à la disparition de Marcel et Laurence.

Le 24 novembre réunion de famille chez la maman de Marcel pour désigner le tuteur et pour mettre au point la lettre que nous allons envoyer au Procureur de la République.

  Le 23 novembre Rémy, Stéphane, Christophe sont allés à l’aéroport de Lyon pour récupérer la voiture de Marcel ; une fois sur place il a fallu aller aux bureaux de la police des frontières, là nous avons été accueillis par des policiers très compatissants qui nous ont accompagnés vers le bureau  des règlement du parking ainsi que sur le lieux de stationnement du véhicule. Après beaucoup de déboire pour faire démarrer la voiture nous avons pu la ramener et ceci sans avoir à payer le surplus de paiement, on peut vraiment dire que cette démarche (pour une fois) avec l’administration a été plutôt simplifiée, un grand merci à eux car cela n’a pas été une chose simple sentimentalement de prendre la voiture de Marcel.

  Le 20 novembre  Christophe et Sandra rencontrent le commissaire Gimeno au commissariat de Firminy. Cette convocation fait suite à l’intervention d’ A.Pecel du 29 octobre auprès du Préfet de la Loire. Elle avait pour but de demander au Tribunal de Grande  Instance un acte de décès pour Marcel. Vu les incertitudes concernant sa disparition, la famille refuse un quelconque arrangement tant qu’une information judiciaire ne sera pas ouverte et ceci avec une enquête aboutie.

  Entrevue avec Lionel Ciochetto, journaliste à la Gazette pour la parution d’un article sur la situation actuelle des familles de Marcel et Laurence, et sur la création de l’association.

Parution dans le journal, l'hebdomadaire "La gazette" du vendredi 29 novembre 2002.

  Le 18 novembre Réception de la première réponse officielle de la part du gouvernement français.

  Le 16 novembre la maman de Marcel, Stéphane et Christophe sont allés chez le notaire de famille à Saugues afin qu’il puisse nous guider devant les différentes procédures à faire, notamment  dont celle de tutelle qui lui semble la plus urgente afin que tous ces biens soient conservés.

  Le 15 novembre Christophe rappelle à nouveau la secrétaire du Président Wade, elle lui dit que l’enquête suit son cours et que l’on aurait des informations dès que possible.
Les membres fondateurs de l’association organisent la première réunion d’information sur le site de travail EDF de Marcel. 35 personnes ont répondu à l’invitation et deviennent membres actifs. Plusieurs actions sont envisagées dans divers axes : presse, élus locaux et nationaux, pétition, communauté sénégalaise de la région, employeur, soirée… Le principal axe de communication étant le site Internet dont la conception est en cours.

Le 13 novembre ouverture d’un Compte Courant Postal Professionnels et Entreprises au nom du Comité de soutien. Signatures des mandataires, des représentants et des procurations.

Le 12 novembre Stéphane reçoit un appelle de la secrétaire du président WADE, elle lui demande de nouvelles photos de Laurence et Marcel pour poursuivre l’enquête de disparition, Christophe les fait parvenir par Internet, la réponse a l’envoi de ces photos a été que l’on aurait des nouvelles de l’enquête au plus vite. Des membres de l’Association rencontrent la TV sénégalaise à Firminy lors du concert de Youssou N’Dour. Ils ont également un entretien avec Youssou N’Dour qui a lui aussi crée une association pour les victimes du naufrage du Joola.

  Le 10 novembre Réunion en vue d’élaborer un site Internet relatant les faits, les démarches effectuées et en cours, ainsi que les aides dont l’association a besoin. Lucien Soyere, un ami se charge de la conception du site.

Le 9 novembre Réponse du Préfet de la Loire à A. Pecel pour qu’il en informe la famille de Marcel. Il a transmis le courrier aux autorités compétentes : M. le Procureur de la République de St Etienne et M. le Ministre des Affaires étrangères.

Le 8 novembre Dépôt des statuts de l’Association "Marcel Martin disparu du Joola" en sous-préfecture d’Yssingeaux.

  Le 7 novembre Nathalie rappelle à nouveau la secrétaire de M. WADE celle-ci lui dit que ce soir elle aura des nouvelles sûres, concernant les personnes qui ont été dépêchées pour enquêter sur Laurence et Marcel. 

Le 6 novembre réunion chez Philippe Faure pour la mise en place de l’association

Le 5 novembre Nathalie (nièce de Marcel) a rappelé Mme Hastou MBAYE secrétaire de M. WADE pour la relancer sur l’enquête et savoir où cela en était, elle lui a répondu qu’ils avaient dépêché des personnes sur place pour une enquête et qu’on aurait une réponse sous 3 jours.

Le 3 novembre parution de l’article de presse dans «Centre France Dimanche » et une fois de plus les faits ne sont pas relatés comme il faut, nous notons plusieurs erreurs, nous appelons de ce fait M. Georges Merle qui lui aussi est mécontent, mais pas autant que nous, on lui fait part de nos remarques et il nous promet d’en faire part à son tour au média concerné.

Le 2 novembre Stéphane et Christophe ont eu un rendez-vous avec un journaliste de «Centre France Dimanche» par l’intermédiaire de l’association A.V.E.C représentée par M. Georges Merle ce jour là.

Le 31 octobre envoi de plusieurs lettres, par fax, de la famille à M. CHIRAC et M. WADE. Réponse de l’état Sénégalais vers 18h00 par téléphone ; la secrétaire de M. WADE nous dit qu’elle ne nous a pas oubliés et que le bateau va être remorqué au port de DAKAR, elle doit nous adresser un mail dans ce sens là; elle nous confirme qu’une enquête a été ouverte pour explorer toutes les pistes possibles dont celle où Marcel et Laurence auraient pu remonter par les terres et être retenus, sur la route de la Casamance entre Ziguinchor et Dakar.

Le 30 octobre appel  à la cellule de veille Madame Françoise Michault nous apprend, qu’un courrier va être envoyé aux familles des disparus. Suite à cela Christophe (neveu de Marcel) appelle le consulat de DAKAR pour savoir les démarches administratives à suivre. Là, Sandra (femme de Christophe) en a « ras le bol » qu’on nous baratine au téléphone et veut des réponses claires à ses questions. Elle demande : qu’est ce que la France met en place pour que ce bateau soit sorti ? Et on lui répond que la France a pris la décision de ne pas le remorquer et de ne pas le renflouer. Nous étions assez en colère et nous demandons de quel droit la France peut -elle prendre une telle décision. Nous savons que la décision est dans les mains du Sénégal mais que tout soutien financier ou autre, de la part de la France ne peut que pousser la décision finale en notre faveur. On nous donne ensuite le numéro de fax de la présidence Sénégalaise pour en savoir plus et les pousser à agir. L’ambassade nous dit ensuite que nous allons  recevoir un courrier dans les jours qui viennent. Là nous faisons le rapprochement avec le discours de Mme Michault et son fameux courrier.  Sandra s’empresse de la rappeler pour mettre les choses au clair. Elle lui demande le contenu de ce courrier, elle ne dément pas les dires du consulat puisqu’elle fait un lapsus en disant que la lettre ne contient pas seulement cette décision là mais elle ne veut pas nous répondre. Sandra lui demande le numéro de fax de la présidence française pour faire part de notre mécontentement.

  En parallèle a lieu la première réunion préparatoire pour  la création d’un Comité de Soutien. Sept personnes proposent à la famille leur aide par le biais d’une association loi 1901. Le premier jet des buts, objectifs et projets de l’association est lancé.

  Le 29 octobre  Alain PECEL Chef des Services à la CMCAS  de St Etienne (comité d’entreprise de Marcel) interpelle le Préfet de la Loire au titre de Conseiller Général sur la situation actuelle de Marcel MARTIN et de sa famille.

Le 22 octobre  revue de presse de « Centre France Dimanche »

Le 21 octobre, ayant appris que le président du Sénégal Monsieur Abdoulaye WADE allait être reçu à Clermont-Ferrand, la famille a décidé de faire une manifestation passive devant l’entrée de l’amphithéâtre. Peu de temps après leur arrivée ils ont été repoussés activement par les C.R.S. Stéphane (neveu de Marcel) ayant réussi à rentrer, il interpelle le Président du Sénégal en lui disant :  « vous, représentant du Sénégal, que comptez-vous faire du JOOLA car vous ne le savez certainement pas, vous venez vous faire décorer en Auvergne et parmi les disparus de cette tragédie, il y avait un auvergnat. ». Suite à cela c’est enchaîné un entretien personnel avec madame et monsieur WADE ainsi que leur secrétaire personnelle madame Hastou MBAYE qui ont promis de sortir le JOOLA !!!!

Du 9 octobre au 18 octobre recherche au Sénégal

Le 8 octobre Stéphane donne les derniers éléments pour anticiper, prévoir un éventuel rapatriement médical ou de corps à l’assistance rapatriement en relation avec la carte bancaire de Marcel.

  Le 7 octobre Rémy (son frère) et Christophe (son neveu) partent chez Marcel afin de trouver des éléments sur son voyage : parcours, adresse.. etc. ; mais sans gros succès, cela leur a été très pénible de rentrer chez lui car c’est en quelque part violer son intimité.

Le 3 octobre (article de presse dans le journal « Le parisien »)

  Le 1er octobre (article de presse dans le journal « La tribune Le progrès ») 

Le 28 septembre 2002  à 10 h00 la maman de Marcel a reçu l’appel d’un journaliste du journal « Le Parisien », Julien Dumont, qui lui apprend que Marcel et Laurence faisaient partie des naufragés du JOOLA. L’après-midi Christophe et Sandra sont venus la rejoindre à Servière pour la soutenir et commencer à appeler l’ambassade pour en savoir un peu plus, mais hélas

Depuis ce jour, a commençé le parcours de la vérité.

 

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