Vendredi 12 septembre,
l’Association basée à Toulouse AFV Joola dont certains d’entre nous
sont adhérents, lancent une action pour la réalisation d’une mosaïque
à l’embarcadère de Ziguinchor et un projet d’entraide pour des
enfants de Casamance ayant perdu des membres de leur famille dans la
catastrophe.
Nous vous rappelons leur site http://afv.joola.free.fr
Jeudi 28 août,
la presse sénégalaise
relate largement la conférence de presse du Collectif de coordination de
familles de victimes du Joola qui déplore le mépris des autorités
de la République, fustige certains de ces actes, tout en se félicitant
des sanctions récentes prononcées contre les militaires.
A lire notamment http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=4010
Mardi
26 août ,
ONZE MOIS APRES LE NAUFRAGE, NOUS SOMMES TOUJOURS DANS
L’
ATTENTE D’ UNE AVANCEE SUR LE DOSSIER ,
MAIS RIEN NE VIENT NOUS
SOULAGER .
La
Justice française reste discrète, l’Etat français inexistant, l’Europe
intermittente, quand au Sénégal, chaque décision est de plus en plus déroutante.
Vendredi
15 août, limogeage du
Chef d’Etat-Major des Armées le Général Babacar GAYE. Affaire du
Joola ? ou autres affaires politico-financières ?
« Il
est difficile de croire que le président de la République WADE a enfin
tenu à donner satisfaction aux familles des victimes du naufrage du
bateau Le Joola et suivi une des recommandations du rapport de la
commission d’enquête sur cette tragédie, en sanctionnant le chef d’Etat-major
des armées dont on ne s’explique toujours pas pourquoi il n’a pas mis
en branle les moyens aériens et navals de l’armée pour secourir les
naufragés et limiter ainsi le bilan très lourd du naufrage d’un
navire, du reste géré par la Marine nationale dont le commandant a été
limogé. La logique élémentaire eût voulu que l’échelon supérieur
le fût.
Aujourd’hui, il s’est passé trop de temps entre la période où
il fallait battre le fer et maintenant. » écrit J.M. Diop dans
Walf
Lundi
11 août , Le
commandant du « Joola » déclaré seul responsable, malgré la mise en
cause par la commission d’enquête technique de la Marine Marchande, du
Ministère des Transports et de la Marine Nationale.
Sur
son site" Kassoumay",
JLK s’interroge, nous aussi.
Samedi 9 août,
désenchantement , les investigations administratives et
judiciaires du parquet général au Sénégal sur le naufrage du bateau Le
Joola n’ont identifié qu’un seul coupable : le commandant de
bord. Et
celui-ci étant considéré comme disparu,
le procureur général de la République, a
classé le dossier sans suite au plan pénal.
Nouvelle désillusion pour les
familles de victimes, l’action pénale classée sans suite au Sénégal
. Article complet sur Walfadjiri :
http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=3574
Espérons que la Justice française
LIBRE et INDEPENDANTE ne suive pas son homologue sénégalaise !!!!
Mardi
29 juillet , le journal LaTribune
Le Progrès consacre une demi page régionale sur la catastrophe du
Joola, le combat de l’Association depuis la tragédie, les portraits de
Marcel et Laurence. Article signé P.DeMartini
Vendredi
4 juillet, Alette et Marnix
Arendshorst, sœur et frère cadet des victimes néerlandaises Roël et
Lisette nous communique deux nouvelles informations :
L’une
apportée par le RIT (Identification des victimes de catastrophes) qui est
persuadé que des victimes européennes rejetées
sur le rivage ont été enterrées sans avoir reçu
l’autorisation de procéder à leur identification.
La
deuxième concerne la forte implication des
politiques néerlandais qui ont écrit à leur Ministre des
Affaires Etrangères en vue de renflouer le Joola, identifier les victimes
et procéder aux funérailles des victimes.
Pendant
ce temps, nous nous demandons bien ce que font nos politiques français
totalement absent sur ce sujet.
Mercredi
25 juin 2003 : Le
plan de bataille des familles de victimes françaises
par A.M DIOP dans Le Quotidien
Vendredi 20 juin :
Le Sénégal
prêt à collaborer avec la France selon Serigne DIOP, Ministre
de la Justice en visite en France.
Samedi 14 juin et
dimanche 15 juin 2003,
plus de 15000 tracts « pour ne pas oublier et Agir »
sont distribués au Festival de Soulac (33), regroupant vingt mille agents
EDF/GDF.
Jeudi
5 juin, L’Association "Marcel
Martin disparu du Joola" a tenu une réunion à Firminy,
pour faire le point de la situation et prendre des orientations sur
les suites à donner. Les membres adhérents en seront informés
individuellement dans les prochains jours.
Samedi 31 mai, « Huit mois après le naufrage du
Joola, les familles des disparus réclament JUSTICE »
article
d’Amélie GAUTIER dans Le Monde |
Jeudi
22 mai, de nombreux articles de
presse nous arrivent de toute part, nous ne pouvons pas tous les mettre en
ligne. Nous continuerons de signaler les articles des quotidiens
nationaux. Pour la presse sénégalaise, nous vous conseillons de vous
connecter directement et principalement sur les sites suivants :
http://www.lequotidien.sn/
http://www.walf.sn
http://www.allafrica.com
et de naviguer sur le site très complet de
Kassoumay
Mardi 20 mai,
article
du journal sénégalais "Le Quoditien" sur la
réunion d’Evry , le renflouage du bateau et les interrogations d’Hélène
Péroni dont le fils
Dominique fait parti des victimes .
Lundi 19 mai, depuis la réunion
du 14 mai dernier, la presse nationale et régionale a enfin relaté le
dossier du Joola dans ses colonnes. Du quotidien "Le
Parisien" à "La Montagne", en passant par
"L’Yonne républicaine",
"L’Express"…
de nombreux médias ont repris la dépêche AFP du 14 mai. Nous espérons
que ces informations ne seront pas un feu de paille, et qu’ils
continueront à relater les faits et informer objectivement le public.
Samedi
17 mai, avec quelques jours de
retard, complément d’information sur l’actualité au Sénégal :
Plus de 7 mois après les plongeurs
d’Aidar ont été autorisés à explorer l'épave….
une épave disloquée qui gît par 18m50 de fond : les
récits qui font mal …néanmoins
nous nous devons de garder espoir et revendiquer haut et fort que le
Joola doit et peut être renfloué.
Indemnisation, les
"propositions" de l’Etat sénégalais
Le 27 avril dernier s’est tenu , l’Assemblée
Générale extraordinaire du CCFV Joola,
Mercredi
14 mai , jour important pour
toutes les familles françaises des victimes du Joola. En effet, pour la
première fois depuis la catastrophe, l’ensemble des familles des
victimes s’est rencontré à EVRY. Au nom des familles de Marcel et
Laurence et de l’Association, se sont rendus à cette journée,
Bernadette Pauilhe sœur de Marcel, Corinne Eichenger sœur de Laurence,
Stéphane Pauilhe et Christophe Page neveux de Marcel, Philippe Faure
président de l’association.
Cette journée s’est déroulée de la façon suivante :
- matinée
de rencontre et d’échanges entre les différentes familles
à l’initiative de l’AFV Joola, à l’Hôtel Mercure d’EVRY.
- Après-midi au Tribunal de Grande Instance d’Evry, pour une réunion
d’information des familles de victimes
du Joola à
l’initiative du Garde des Sceaux, relayé par Monsieur Durand
Procureur de la République du Parquet d’Evry, qui a ouvert une
information judiciaire le 1er avril dernier.
Jeudi 8 mai,
au Sénégal, le conflit entre le Collectif de coordination des familles des victimes du
Joola " dissout " par le Ministre de l’intérieur Sénégalais
et l’Association des familles des victimes mis en place après coup
s’amplifie.
« Pour
le Collectif de coordination des familles des victimes du Joola dont le
nouveau président a perdu tous ses enfants (trois) dans le naufrage, leur
association est victime d’un abus d’autorité. Aussi considère-t-il
que la Dic agit en violation manifeste de la loi en s’acharnant sur Guy
Aris Ndouye, leur ci-devant président entendu pendant dix heures, et le
trésorier Pascal Mancore entendu pendant douze heures. Et puisque l’Etat
fouille dans la gestion de leur association, les membres du collectif
demande à la puissance publique «de faire la lumière sur la gestion des
différents comptes ouverts au nom des familles des victimes »
….l’article
complet
et aussi l’entretien
de G.A Ndouye au journal Walfadjiri qui si dit " énervé "
par l’acharnement des policiers de la Dic.
Vendredi
2 mai, suite à une nouvelle
plainte déposée début avril par Stéphane Pauilhe, ce dernier reçoit
un accusé de réception faisant état de la prise en compte par le
Tribunal d’Evry de sa plainte en date du 23 avril 2003.
Mercredi
30 avril, l’ "affaire du
Joola" prend une tournure politique au Sénégal. A
lire dans
Walfadjiri et
dans Le quotidien suite à l’assemblée générale du Collectif
de coordination des familles des victimes du Joola, lire, l’article
de J. Lees
Lundi 28 avril, les autres membres de la
famille de Marcel qui ont porté plainte reçoivent eux aussi une
convocation pour une réunion d’information au Tribunal d’Evry
pour le mercredi 14 mai. Il s’agit de son frère Rémi Martin, de sa
soeur Marie-Thérèse Page et de sa nièce Nathalie Page.
Samedi 26 avril,
deux nouveaux articles dans la presse
Sénégalaise : Le
Quotidien et
Walfadjiri
Vendredi 25 avril, Le
Quotidien publie un long entretien
d’Alain Verschate
dont la fille Claire et son amie Guérande font parties des victimes du
Joola.
Mardi 22 avril,
Christophe
et Sandra Page reçoivent une convocation
pour une réunion d’information au Tribunal de Grande Instance
d’Evry suite à la plainte qu’ils ont déposée.
Bien entendu ils seront présents à cette rencontre du 14 mai.
Samedi
19 avril, 200 jours après la catastrophe, la presse commence enfin à
informer lecteurs et auditeurs sur les "coulisses" du naufrage.
Lire les informations diffusées sur le site
de TF1 et LCI :
Le quotidien français "L'humanité" titre sur l'ouverture en France
d'une enquête
judiciaire
Le journal sénégalais "le Quotidien", titre "Le dossier
du Joola
est une couleuvre."
Après des tractations avec le Ministère
des transports français et le président algérien Abdelaziz Bouteflika,
le président Sénégalais se tourne vers l'Allemagne qui serait prête à
acheter
un nouveau bateau pour rétablir la ligne maritime Ziguinchor-Dakar.
Jeudi
17 avril, en attendant une
convocation devant les juges du Tribunal d’Evry, nous vous proposons une
revue de presse
Enfin un article consacré aux conséquences du naufrage du Joola de la part d’un média
national français : Le Parisien titre « Nouvel espoir
pour les familles de victimes. »
Les journaux sénégalais avec Walfadjiri
et DS DIA parle d’un « véritable pied de nez infligé à la
justice sénégalaise » avec cette plainte des français.
AM DIOP dans Le Quotidien
relate l’ouverture par le Tribunal d’Evry d’une information
judiciaire pour « homicides involontaires et défaut d’assistance
à personnes en danger… » .
Vendredi 11 avril,
le journal La Gazette édition Haute-Loire consacre un encart à
l’entrevue de l’association avec M. Gautier à Matignon.
Le Soleil relate lui la
mobilisation d’une ville jumelée avec Ziguinchor pour venir en
assistances aux familles des victimes du Joola.
Vendredi
4 avril, l’Association est reçue
par M. Gautier, conseiller technique aux Affaires Internationales du premier
Ministre J.P. Raffarin au 58 Boulevard de Varenne à Paris.
Le
récapitulatif des démarches entreprises par les autorités françaises
depuis le naufrage est repris point par point par M. Gautier. Il en
ressort certaines lacunes
( famille prévenue par la presse…) voire maladresses ( courrier
électronique du 29 novembre…) de la part de la cellule de crise
au Quai d’Orsay depuis le naufrage. M. Gautier se chargera d’apporter
des éclaircissements après un contact avec les services concernés. Il
reprécise certaines actions du gouvernement français ces deux derniers
mois ( le 20 février et le 17 mars notamment ) auprès des autorités sénégalaises.
Monsieur Gautier nous confirme que dans un souci de bonnes relations
politiques entre la France et le Sénégal, le gouvernement français était
dans un premier temps resté en retrait dans la gestion de la catastrophe.
Il pense que maintenant après ces 6 mois, la France peut accentuer son
intervention en direction non pas du Sénégal qui est souverain sur son
territoire mais en direction de la Commission Européenne, qui peut
d’après lui intervenir plus " librement !", tant
d’un point de vue logistique, financier, que politique pour l'opération
de renflouage du Joola.
Sur des questions plus précises comme la soudaine validité de l’acte
de décès de Marcel délivré par le tribunal de Dakar, sa réponse se résume
à « c’est du ressort du Ministère de la Justice… ». Sur
l’identification possible des corps, il a connaissance qu’une équipe
néerlandaise est allée sur place ; la présence de l’AFIO n’était
donc, à son avis, pas indispensable. Après une heure d’entretien, il
lui paraît nécessaire d’éclaircir certains points et surtout de nous
orienter vers le Quai d’Orsay et les services de Monsieur De Villepin.
Il se charge de nous prendre un rendez vous au plus tôt. Il nous annonce
aussi une convocation des familles françaises de victimes du Joola pour
le 11 avril au Tribunal d’Evry, dans le cadre de l’ouverture d’une
information judiciaire.
Christophe
Page et Philippe Faure, tiennent à remercier M. Gautier pour son écoute,
sachant qu’aucun point du dossier ne lui était réellement inconnu, et
espèrent une avancée rapide du dossier pour le renflouage du Joola et
l’identification des victimes.
Nous espérons tous pour Marcel, Laurence, et toutes les autres victimes
que cet entretien au Pavillon de Matignon ne restera pas sans lendemain.
Jeudi
3 avril 2003 , confirmation de
Matignon du rendez vous avec Monsieur François GAUTIER ,
conseiller technique chargé de la coopération
du
Cabinet de M. RAFFARIN, pour ce vendredi 4 avril à 10h.
L’AFP à DAKAR diffuse l’information du « …
paiement immédiat des indemnités … pour tout dossier complet… »
La dépêche sur :
http://www.izf.net/izf/AFP/francais/topics/senegal/030403235827.2mfk1pp6.html
Lundi 31 mars, l’Association
par l’intermédiaire de F. GROSSETETE, Députée au parlement Européen,
Vice-Présidente du Groupe du PPE-DE à Bruxelles reçoit un courrier
du Premier Ministre Jean-Pierre RAFFARIN. Suite à la
proposition du Premier Ministre de recevoir l’Association, rendez vous
est pris à Matignon pour le vendredi 4 avril.
Samedi 29 mars ,
l’incompréhension du Collectif de Coordination des Familles de Victimes
du Joola (CCfV) au Sénégal face à l’ingérence du gouvernement sénégalais
dans les statuts de l’ association. Pour essayer de comprendre les
manipulations du gouvernement sénégalais par l’intermédiaire de son
Ministre de l’Intérieur, nous vous proposons trois articles du journal Le
Quotidien .
http://www.lequotidien.sn/search/article.cfm?article_id=623&article_edition=19
http://www.lequotidien.sn/search/article.cfm?article_id=1058&article_edition=32
:
http://www.lequotidien.sn/search/article.cfm?article_id=1061&article_edition=32
Cette situation rocambolesque confirme (après le cas des ex-ministres
limogés et remis aux affaires 4 mois plus tard) à quel point la
politique menée au Sénégal est fragile et comment le président A. Wade
dirige son pays.
Jeudi 27 mars
2003, six mois déjà !
Voilà six mois que la plus
grosse catastrophe maritime s’est produite. Six mois que Marcel,
Laurence, 30 européens et plus de 1800 autres victimes ont probablement péris
dans le naufrage du Joola.
Six mois de doutes,
d’interrogations, d’espoirs, de promesses, de courriers, d’appels téléphoniques….
Six mois d’un énorme chagrin, six mois d’une longue attente,
d’actions pour que le Joola soit renfloué, les victimes identifiées et
rendues à leur famille.
Six mois d’une inertie totale de la part du gouvernement français, six
mois où le président Wade reste muet à toutes les doléances des
familles de victimes et refuse de demander l’aide proposée par la
Commission Européenne.
A l’occasion de ces 6 mois écoulés depuis le naufrage du Joola, l’AFV
Joola propose une nouvelle action-courrier à destination des politiques
et de personnalités.
L’ Association "Marcel Martin disparu du Joola" s’associe à
cette démarche et vous demande de vous connecter sur leur site (
http://afv.joola.free.fr ) pour y trouver des modèles de courrier
adaptés à la situation, et de les envoyer en grand nombre à toutes
personnes susceptibles de faire avancer le dossier.
Mercredi
26 mars, au cours d’un long
entretien au quotidien Walfadjri, le Président Abdoulaye Wade s’exprime
sur le naufrage du Joola et il avoue avoir « découvert l’ampleur
du désordre qui existait au Sénégal ».
Pour voir à quel point, Wade lui même gouverne dans le désordre,
l’article complet sur http://www.walf.sn/politique/suite.php?rub=2&id_art=463
Mercredi
19 mars, le témoignage
d’un neveu de Marcel pour comprendre tout le désarroi
d’une famille depuis la validation par les autorités françaises de
l’acte de décès délivré par les autorités sénégalaises.
Mardi 11 mars, les
courriers du parlement européen sont relayés par le quotidien
sénégalais Walfadjri qui titre :
" Le Parlement européen monte au créneau "
.
L'article complet sur http://www.walf.sn/actualites/suite.php?rub=1&id_art=182
Lundi 10 mars, le Parlement
européen écrit enfin au Président WADE
et au Commissaire
Européen Poul Nielson.
Enfin une avancée, une lueur d'espoir renaît,
alors maintenant Messieurs Nielson et Wade exprimez vous publiquement.
Tout est prêt pour que le Joola soit renfloué, les victimes identifiées
et rendues à leurs familles afin qu'elles puissent faire leur deuil.
Vendredi 7 mars, une intervention politique de plus auprès du Premier
Ministre cette fois de Madame la députée Françoise Grossetête, vice-président
du groupe PPE-DE au Parlement européen qui demande explicitement à Monsieur
Raffarin d'aider la famille à faire son deuil, et pour cela d'éclaircir
la situation. Le meilleur moyen est de renflouer le bateau, sachant qu'une
identification dentaire est toujours possible.
Mardi 4 mars entrevue avec le notaire de la famille Maître Filere.
Lundi 3 mars 2003, voilà trois semaines que nous sommes de plus en plus
dans l'expectative et que rien n'avance, rien côté français, rien coté
sénégalais, rien coté européen, rien, rien, rien…. "putain de bateau"
!
Dimanche 23 février, la famille de Marcel se réunie. Elle n'arrive
pas à se résoudre que subitement le Ministère des Affaires Étrangères
sort de ses archives cet accord de 1974 qui les mets devant le fait que
Marcel est administrativement bel et bien décédé. POURQUOI ? Le coup est
rude. Que faire ? Doit on continuer à nous battre pour le renflouage ?
Doit on accepter sans rien dire ? Le moment est terrible, la décision
à prendre est cruciale. "Putain de bateau" on n'en a pas encore fini avec
toi.
Jeudi 20 février, le rendez vous devant le jugement des tutelles a
été annulé compte tenu des nouvelles dispositions.
Mardi 18 février, M. Jacques Barrot, député,
Président du groupe UMP, Président du Conseil Général de la
Haute-loire, nous transmet les
éléments de réponse de M. de Villepin
suite à son intervention. Selon ses propres termes, « le
renflouement du navire n’est sans doute pas totalement impossible »,
alors dans ce cas M. le ministre AGISSEZ !!! Et cela
d’autant plus qu’une identification est tout à fait possible et vous
le savez très bien M. le Ministre, alors AGISSEZ.
Lundi 17 février, la
maman de Marcel
ainsi que son frère se sont rendus chez un avocat à Brioude
(43410) : M.
Bertrand.
Cette
visite a eu pour but de savoir ce qu’il en devenait de la situation
administrative de Marcel.
Le justificatif du procès verbal de l’enquête fourni par le Sénégal
en plus de l’acte de décès implique qu’à ce jour Marcel
est déclaré à l’état civil de Nantes comme décédé. Dernière
transition avant la déclaration finale devant le Tribunal de Grande
Instance de Paris.
Par
la suite, tout va s’enchaîner, un entretien devant le notaire de
famille Maître Filere,
l’ouverture de succession…
Voilà, vis à vis de
l’ampleur de ce drame, même sans corps, sans la moindre chose de Marcel,
de ce passage au Sénégal, si ce n’est qu’un vulgaire papier que sa
maman a reçu : l’acte de décès délivré par le Sénégal, on ne
peut malheureusement qu’acquiescer le déroulement des choses.
Cela
n’empêche que grâce à notre association, à vous tous, nous allons
continuer notre combat, nous n’allons pas baisser les bras, on ne
demande qu’une chose : qu’ils remontent ce « putain
de bateau ».
De
son côté, Stéphane, neveu de Marcel, a eu un entretien auprès de M.
Pierre Pascalon maire d’issoire,
Puy de dôme . Un élu politique de plus pour voir si de son côté avec
ses différentes connaissances personnelles (Chirac, Wade notamment), il
pouvait nous aider et faire tout son possible pour se mettre à nos côtés
dans notre quête à remonter ce « putain
de bateau »
Maintenant on sait
qu’on peut compter sur
l’influence de notre association et sur les personnes qu’elles " embarquent "au
fil du temps dans ce combat quotidien dans un seul but, que toutes les
familles puissent enfin faire un deuil décent, et que leurs fils, leurs
amis, leurs frères, leurs sœurs leur soient rendus. Oh mon dieu, nous ne
demandons pas grand chose, que l’on puisse alléger notre chagrin…
Dimanche 16 février, la
famille de Marcel doit faire face à un fait administratif : l’acte
de décès de Marcel délivré par les autorités sénégalaises est
juridiquement valable en France. Il n’apporte malheureusement aucun réconfort.
Aucune preuve de la présence de Marcel et Laurence à bord du bateau
n’est apportée. Au contraire encore plus de questions surgissent :
pourquoi cet accord de 1974 est sorti plus de 4 mois après par le Ministère
des affaires étrangères ? Pourquoi ne pas l’avoir signalé aux
familles dés les premières semaines ? Même M. de Villepin semblait
l’ignorer…
Samedi 15 février, nous vous
proposons la
lettre réponse de Nathalie et Pierre Mezie dont
le frère et la belle sœur ont disparus dans le naufrage du Joola à M.
Claus Sorensen. Ce dernier avait envoyé un courrier
à la fois "surprenant" et " terrible "
à Marnix A. pour qu’il en fasse une diffusion aux familles françaises.
Face à toute
l’indolence du gouvernement français, à tous les atermoiements des
autorités sénégalaises et de son Président A. Wade, à l’inertie
quasi générale face à cet événement dramatique, ce courrier de
Nathalie et Pierre Mezie résume pratiquement à lui tout seul ces 140
jours écoulés depuis le naufrage. L’association se joint à eux dans
ce "cri du cœur" pour que l’Europe agisse pour les familles
des victimes du Joola.
Vendredi 14 février, article
dans l'hebdomadaire "La Gazette" édition Haute-Loire qui fait
le point sur la situation des différentes actions engagées par la
famille de Marcel et l’association.
Jeudi 13 février,
le mensuel des électriciens et gaziers, le CCAS info consacre un article
à « l’agent EDF Marcel Martin qui présidait la SLV de Firminy (…) était souvent accompagnateur de séjour (…) »
et à sa compagne Laurence
Blumberger.
Le Député
A. Bocquet nous fait suivre un courrier daté du 28 janvier 2003 de
M. D. de Villepin. Ce dernier termine sa lettre d’un simple « avec
mes sincères regrets de ne pouvoir apaiser davantage la douleur des
familles… ».
Et bien OUI monsieur le Ministre, vous avez le pouvoir d’apaiser
davantage la douleur des familles, il vous suffit d’en avoir la volonté.
D’ailleurs dans ce courrier, soit 4 mois après le naufrage, vous ne
connaissiez toujours pas cette convention de coopération franco-sénégalaise
de mars 1974, qui rend valide l’acte de décès de Marcel délivré par
le Tribunal de Dakar. POURQUOI ?
Mercredi
12 février, réception chez
Christophe d’un nouveau courrier en provenance du Ministère des
Affaires Etrangères, il fait suite au premier courrier du 7 janvier
dernier, (lettre dans laquelle une fois de plus le lien de parenté avec
Marcel n’est pas respecté, Christophe semble être son cousin), où
on nous demandait encore de déposer
une requête au Tribunal de Grande Instance de Paris afin d’obtenir un
jugement déclaratif de décès. La famille s’était alors refusée une
telle chose et elle avait répondu dans ce sens là au Ministère. Cette
fois le courrier
cite une convention de coopération franco-sénégalaise de mars 1974,
qui dispense les familles de cette requête. Le jugement déclaratif de décès
du 4 novembre 2002 à Dakar est valable en France…. Ce courrier plus de
4 mois et demi après le naufrage corrobore un précédent courrier
du 8 janvier dernier de l’Ambassadeur de France au Sénégal, au
Député J.C. Lefort, membre de la Commission des Affaires Etrangères. La
famille de Marcel doit donc en faire acte, et ce toujours sans aucune
preuve de sa présence à bord.
Mardi 11 février Stéphane
a rappelé la banque de Marcel et pour une fois une bonne nouvelle, depuis
4 mois qu’il se bat pour faire stopper le crédit immobilier de son
oncle et bien aujourd’hui c’est chose faite, il est tout au moins
suspendu.
Lundi 10 février,
Marnix Arendshorst a obtenu le report de l’entretien avec Monsieur Claus
Sorenen au Samedi 15 Février. Nous vous tiendrons informés des
discussions.
Samedi 8 février, les parents de Laurence vous
propose leur récit de leur voyage au Sénégal
du 20 au 27 décembre dernier.
Mardi 4 février, le
Journal "Le Monde" reprend le discours du Premier Ministre
sénégalais : Idrissa Seck et un communiqué du 28 janvier dernier reçu
par l’Agence France Presse (AFP) à Dakar de l’AFV Joola : http://www.lemonde.fr/imprimer_article_ref/0,5987,3209--307932,00.html
Marnix Arendshorst reçoit une
invitation de M. Claus Sorensen,
Directeur de Cabinet du Commissaire Européen au Développement M. Poul Nielson
pour le 7 février à Bruxelles.
Lundi 3 février 2003, le
premier ministre sénégalais Idrissa SECK annonce dans sa déclaration de
politique générale, que le dernier bilan officiel du naufrage du bateau
Le Joola s’ élève à 1863 victimes … Sur les points évoqués
par le premier ministre, aucun ne concerne le renflouage du Joola…
Toutes les informations sur http://kassoumay.chez.tiscali.fr/carabane/naufragejoola.html
Mercredi
29 janvier, le Comité de Soutien rencontre un membre de l’A.F.I.O.
(Association Française d’Identification en Odontologie) et a un
entretien téléphonique avec son président Monsieur Claude Laborier.
Cette rencontre nous permet d’apporter quelques précisions :
·
Tout d’abord, dés les premiers jours du naufrage du Joola, l’A.F.I.O
a été contacté par un responsable sénégalais pour se rendre au Sénégal
en vue de participer à l’identification des corps repêchés. Après
une mobilisation rapide de l’A.F.I.O en quatre jours, alors qu’une équipe
montée par l’ U.I.O était prête à partir, l’ordre de Mission qui
devait être délivré par le gouvernement sénégalais n’est jamais
arrivé.
·
D’un point de vue médical, il est important de savoir que
l’identification représente l’ensemble des moyens qui vont redonner
son identité à un individu. La denture étant propre à chaque individu,
l’identification odontologique représente l’un de ces moyens. Les
indices buccaux sont très nombreux et d’une grande richesse. Les dents
sont très résistantes à la putréfaction, à l’immersion, à la crémation.
Les exemples récents traités par l’A.F.I.O, le Mont-blanc (1999), le
Concorde (2000), où presque toutes les victimes ont pu être identifiées,
montrent bien que dans le cas du JOOLA, une identification est
tout à fait possible par ce procédé. L’équipe
hollandaise citée par Marnix Arendshorst a réalisé le même type
d’identification lors de l’attaque terroriste de Bali en octobre
dernier.
La structure existe, elle n’est pas utilisée; POURQUOI ?
·
Enfin, plus concrètement des membres de l’A.F.I.O se proposent
dans un premier temps de monter gratuitement un dossier antémortem de
Marcel et Laurence. Il servira de comparaison avec leur éventuel dossier
postmortem. Ces dossiers auraient dû être proposés aux familles des
victimes depuis le début par les autorités françaises. Rien n’a été
fait une fois de plus. POURQUOI ?
Il devient de plus en plus
évident que les silences conjugués de Messieurs DE VILLEPIN, RAFFARIN,
CHIRAC et consorts ne sont pas innocents. Que nous cache t il ? Où
est la transparence ? Qu’ ont- ils promis à WADE ?
Des questions, des questions , TOUJOURS AUCUNE REPONSE, et le temps
devient de plus en plus long pour toutes les familles de victimes.
Que
devons-nous faire, pour que nos disparus nous soient rendus ?
Mardi 28 janvier, suite à l’action courrier électronique lancée le 4 décembre
en direction de M. Romano PRODI, Président de la Commission Européenne,
des courriers réponses parviennent à
certains d’entre vous.
Comme précédemment avec le courrier du Citoyen d’Europe du 17 janvier
reçu par Christophe, par la voix de M. Koos Richelle la Commission Européenne
partage les préoccupations des familles de victimes MAIS répond
que « toute
initiative concernant le navire " Joola " ne relève
que de la compétence des autorités sénégalaises. »
Alors
Monsieur Wade, s’il vous plait acceptez enfin l’aide que
beaucoup de personnes sont prêtes à apporter au Sénégal.
Il vous suffit de dire OUI j’accepte l’aide européenne, OUI
j’accepte l’aide des plongeurs, OUI j’accepte les équipes
d’identification, OUI j’accepte de connaître la vérité sur
le naufrage. S’il vous plait votre Excellence
dîtes OUI, il n’est pas trop tard….
Lundi
27 janvier, contacts avec la rédaction
du mensuel d’information du personnel des industries électrique et gazière,
le CCAS INFOS, qui doit consacrer un article sur Marcel et le naufrage du
Joola lors de son prochain numéro de Février 2003.
Samedi
25 janvier, l’hebdomadaire sénégalais
"Le soleil" relate la demande de Khalifa Sall pour la création d’une
commission d’enquête parlementaire afin de gérer le naufrage du
Joola.
http://www.lesoleil.sn/politique/article.CFM?articles__id=23604
Bien que cette démarche soit une des seules
entreprise au Sénégal, cette demande ne comporte en aucun cas le
remorquage du Joola et l’identification des victimes. Avant de parler de
responsabilités et d’indemnisations, l’association Marcel Martin
disparu du Joola, rappelle que son seul souci actuellement est de savoir
si Marcel et Laurence sont à bord du Joola, et si tel est le cas après
identification et preuves matérielles apportées, que leurs corps soient
rendus à leur famille.
Vendredi 24 janvier,
lors de la venue à St Etienne de Monsieur Douste-Blasy, député-maire de
Toulouse au Grand Cercle de St Etienne, nouvelle intervention de
l’association auprès de Françoise Grossetete et discussion avec M. Douste-Blasy
qui a dit « bien
connaître le dossier et être intervenu personnellement pour des
toulousains décédés pendant le naufrage (…).(voir
avec le lien http://afv.joola.free.fr
)
Néanmoins il n’a pas tenu à prolonger l’entretien sur ce
sujet. Pourquoi ? Sait il quelque chose de plus que les familles de
victimes ignorent ?
Jeudi
23 janvier Christophe envoie un
mail à un gendarme de Dakar, connaissance de l’adjudant Cortial de la
gendarmerie de Brioude. Il doit pouvoir nous aider dans notre quête de
recherche de la vérité. Ce mail relate les faits et exprime les souhaits
des familles. Nous comptons sur ce nouveau contact sur place.
Réception chez Christophe d’un
courrier provenant du Tribunal d’Instance du Chambon-Feugerolles,
signalant que l’audience relative à la mise sous tutelles de Marcel
sera le 20 février 2003 à 10h00.
Mardi
21 janvier, réception
de la Publication au Journal Officiel du 11 janvier 2003 de
l’association, sous le numéro 1369.
Lundi 20 janvier Christophe
et d’autres membres de la famille ont été entendus par la gendarmerie
de Brioude suite au courrier du 24 novembre 2002 envoyé au Procureur de
la République de Saint Etienne ; ils ont été très bien reçus et
pensent avoir été compris par les gendarmes. Ces derniers ont très bien
compris le fait que la famille ne veuille pas reconnaître le décès de
Marcel et Laurence, surtout à la vue du peu d’éléments que les
autorités leur ont fournis depuis le départ. Ils ont encore une fois de
plus signalé que leur plus grand souhait était que le bateau soit
renfloué et que les disparus leur soient rendus.
Dimanche
19 janvier, témoignage
de Stéphane neveu de Marcel
Ce témoignage est une lettre ouverte,
un cri... à lire
de toute urgence
Petit extrait :
"
Une
chose certaine, nous nous battons tous les jours pour faire la lumière
sur ce drame ; c’est dur ; nous sommes tout petits,
beaucoup de choses nous échappent ; qu’en est-il plus haut ? Que
font tous ces politiciens ? Sont-ils véritablement humains ? Se
sentent-ils impliqués ?
Tous les jours nous devenons un peu plus grands et ceci grâce à
notre association alors vous,
REAGISSEZ, AIDEZ-NOUS ! ! !
Rejoignez nous
Marcel
m’a
appelé successivement au fil du temps que je grandissais son neveu Néné,
son neveu Stéphane, son petit frère…"
Samedi 18 janvier, le
Comité de Soutien a réuni plus de 150 proches de Marcel et Laurence lors
d’une soirée d’échanges et de souvenirs. Face à l’indolence du
gouvernement français, face aux atermoiements du gouvernement sénégalais
et de son Président Abdoulaye Wade , face au quasi silence de la presse
sur ce "Titanic sénégalais", cette forte mobilisation réconforte
le Comité de soutien et ses quelques 90 membres.
Vendredi
17 janvier , Christophe reçoit
par Messagerie électronique une
réponse de la part du Courrier Citoyen
d’Europe , notée sous
la référence 14073, messagerie électronique : Civis@europarl.eu.int
Intervention d’une adhérente de
l’association auprès de Madame Françoise Grossetete, députée européen,
qui promet de prendre en compte le dossier et d’intervenir à son niveau
afin qu’une réponse claire soit apportée aux familles de victimes. La
même démarche est faite auprès de M. Christian Chauvin, adjoint de M.
Dino Cineri, député-maire de Firminy (42) pour une intervention à
l’Assemblée Nationale.
Mercredi
15 janvier Messieurs Ba Sagna
et N’DY Diatta représentants du Comité des sénégalais de France,
nous informent de la tenue d’une réunion à Paris, le samedi 25
janvier. Les familles de victimes européennes et africaines sont invitées
à y participer. Face au silence total du Président WADE et des autorités
en général, l’objectif est de définir TOUS ENSEMBLE l’attitude à
avoir et les actions à mener pour qu’ ENFIN aboutissent les demandes
des familles de victimes.
Mardi 14 janvier un point
important vient de nous être confirmé : malgré la longue période
qui s’est écoulée depuis le naufrage l’identification des victimes
est toujours possible. L’équipe hollandaise d’identification par
l’intermédiaire de son responsable Monsieur Wiersinga est optimiste
quant aux possibilités d’identification des corps. Plusieurs solutions
peuvent être utilisées (test d’ADN, dents, bijoux…). Pour cela il
faut absolument que le JOOLA soit renfloué et que les équipes de
plongeurs soient autorisées à intervenir.
Le
Comité de soutien doit rencontré la semaine prochaine une équipe spécialisée
dans l’identification en odontologie pour envisager de constituer un
dossier qui aiderait à l’identification de Marcel et Laurence.
Lundi 13 janvier, réunion du
CA élargi de l’association à Firminy. Suite aux nombreux points évoqués,
2 axes principaux à suivre ont été retenus : dans un premier
temps, accentuer l’action du Comité de Soutien vis à vis des élus de
la Loire et de la Haute-Loire qui ont un mandat national ou européen et
dans une seconde phase, une plus large médiatisation des actions menées
et des difficultés rencontrées, relayée par les réseaux FR3 Rhône
–Alpes et FR3 Auvergne.
Mardi 7 janvier,
réception de la réponse
de Dominique de VILLEPIN, Ministre des Affaires Etrangères, à
Monsieur le Député Alain BOCQUET
suite à son intervention du 5 décembre.
Lundi
6 janvier ,
Marnix Arendshorst nous informe que Poul Nielson, Commissaire européen
sur les affaires humanitaires, a obtenu une réservation du huitième fond
européen de développement (8ème EOF) pour la récupération
du Joola.
Cet appui européen (financier, technique et organisationnel) est
disponible.
La seule condition
, pour la récupération du Joola est une demande officielle du Président
Sénégalais Abdoulaye Wade.
Marnix nous confirme
également certains points :
- La compagnie Smit International (www.smit-international.com
) peut récupérer Le Joola pour moins de 3 millions d'euros. C'est
beaucoup moins que la récupération
du sous-marin Koursk (65 millions d'euros), le Prestige, l'Erika, ou le
Tricolore.
- Les sociétés extraterritoriales
de l'Amérique et d’Europe comme Halliburton, Stolt Offshore et DSND (www.halliburton.com,
www.stoltoffshore.com
, www.dsnd.no ) peuvent
offrir leurs aides à l'équipe sénégalaise de l'Oceanium et de l'Union
Remorqueurs Dakar (U.R.D) pour la récupération des dépouilles
mortelles.
Pour
finir il nous écrit :
Beaucoup de
parents des victimes souffrent de l’espoir faux
et des problèmes d'acception. C'est pourquoi nous voulons récupérer
Le Joola et les corps. Laissez-nous le faire pour les victimes. Ils méritent
le respect après tout ce qui est. Nous ne laisserons pas ces 2.000
victimes seules en mer. C'est pourquoi nous
comme des parents essayons de forcer une solution politique.
Il y avait aussi des victimes européennes, ainsi il y a une co
responsabilité des politiciens européens. Ces mois je m'attends aux réponses
d'une solution politique entre le Sénégal et l'Union européenne.
Le Joola, une des plus grandes catastrophes maritimes dans histoire du
monde. Aucun pays seul ne peut résoudre le problème de récupération.
S'il vous plaît, demandez au président sénégalais (www.gouv.sn) de trouver une solution
politique international avec l'Union européenne! Pour le respect des victimes de Le Joola.
Bon courage, »
Marnix Arendshorst
AFV Joola, Hollande
Il nous propose un exemple de
courrier à envoyer au Président Wade :
Mon
Excellence,
Par ce message je vous prie instamment de faire tout ce qui est en votre
pouvoir afin de ne pas rendre encore plus intense qu’il ne l’est déjà
le chagrin des proches des victimes africaines et européennes du « Joola
». Les victimes du bateau doivent être récupérées, afin que leurs
proches puissent leur faire leurs adieux et donner une place dans leur vie
à leur chagrin.
JE VOUS EN PRIE, n’abandonnez pas les proches des victimes et faites, en
tant que Président de la République du Sénégal, une demande d’aide
à la Commission européenne afin qu’une action commune puisse enfin
mettre un terme à cette catastrophe.
Un adieu avec les honneurs pour les victimes africaines et européennes
– c’est au moins l’identification individuelle des morts et des obsèques
(massives) – est un droit humain et le désir de les proches parents
musulmans et chrétiens.
En espérant d'avoir bientôt de vos nouvelles, je vous prie d'agréer,
mon Excellence, l'expression de mes sentiments hautement distingués.
Bien entendu l’ association adhère totalement à ce que préconise
Marnix. Nous vous invitons à envoyer ce type de message au Président
Wade. De même n’hésitez pas à en parler autour de vous, et invitez
vos proches, vos collègues de travail, vos amis … à en faire de même
de leur côté. Si vous le pouvez intervenez auprès de vos élus locaux
tout simplement en leur expliquant la situation et en leur transmettant
l’adresse du site, pour qu’eux aussi interviennent.
Samedi 4 janvier, Rémy,
sa maman et Christophe sont à nouveau allés chez Marcel pour récupérer
tous les documents pouvant aider à la mise en place du tuteur :
livre de compte, etc.…Comme à chaque" intrusion "chez Marcel,
ce fût un moment très dur car nous sommes entrés encore plus loin dans
son intimité.
Vendredi 3 janvier réception
chez Christophe d’un courrier provenant de Madame la Juge des tutelles,
nous demandant si nous ne voulons pas faire une requête auprès du
Procureur de la République de Saint Etienne afin d’obtenir un jugement
déclaratif de décès. Christophe fait part de ce courrier à la maman de
Marcel. Comme lors de la rencontre avec le Commissaire de Police de
Firminy le 20 novembre
2002 elle répond : « je ne veux pas de cela, il est trop tôt
pour ça ». Pour "accepter" le décès de son fils,
elle veut avoir la certitude de sa présence avec Laurence à bord du
Joola ce terrible 26 septembre 2002. Christophe renvoie donc un courrier
dans ce sens là au Tribunal du Juge des tutelles.
Jeudi
2 janvier , Rémy
et Christophe se sont rendus au rendez-vous fixé chez Madame le Juge des
tutelles du Chambon-Feugerolles. Elle nous a expliqué en quoi consisté
le rôle de tuteur et la procédure qui allait suivre. En autre, elle a
fait effectuer une enquête de voisinage concernant la disparition de
Marcel (c’est la procédure qui veut cela).
Nous attendons (d’ici
1 mois environ) la lettre de confirmation de tutelle de la part du
Tribunal.
Mercredi
1er Janvier 2003 : en
cette nouvelle année, les familles de Marcel et Laurence, leurs proches,
leurs ami(e)s, tiennent à remercier toutes les personnes qui contribuent
de près ou de loin à les aider dans cette période douloureuse pour eux.
Le Comité de Soutien s’associe à elles pour vous souhaitez une bonne
et heureuse année 2003, et dans ses vœux, émet celui que le bateau Le
Joola soit renfloué et exploré afin que toutes les familles de victimes
puissent enfin faire un deuil digne. N’hésitez pas à nous témoigner
votre soutien en nous écrivant à : marceldisparudujoola@free.fr

|
Marcel
et Laurence
quelques jours avant
leur voyage au Sénégal |
Le
31 décembre déclaration des vœux
2003 à la population sénégalaise du Président Abdoulaye Wade.
Vous pouvez les consulter sur le site officiel du gouvernement sénégalais
: http://www.gouv.sn/
Voir aussi le communiqué de l’APS sur http://www.aps.sn/Actualités.htm
ou
sur le site : http://kassoumay.chez.tiscali.fr/carabane/joola3.html
Le passage sur le naufrage du Joola est sans équivoque sur les intentions
du Président WADE. Il faut redoubler nos efforts pour que le Joola soit
renfloué.
Le
25 décembre 2002 la maman de Marcel
a passé sa plus longue journée. Elle qui chaque année était en
compagnie de son fils, elle est allée chez sa fille Marie-Thérèse. Le
soir, c’est Christophe et Sandra qui lui ont tenu compagnie pour
l’aider à surmonter cette terrible douleur qu’est l’attente.
Elle qui garde toujours espoir d’avoir des nouvelles de son fils, en ce
jour de Noël, elle n’a pu se retenir de pleurer et de dire à son petit
fils : « je n’en peux plus c’est trop long cette
attente, tu crois qu’on saura la vérité un jour ? ».
Pour ma part, moi, Christophe, je ne cesserai jamais de vouloir savoir
le fin mot de cette tragédie, ne serais ce que par respect pour Marcel et
ma grand-mère.
Le 24 décembre suite
à un courrier de Marnix (famille d'une victime hollandaise),
Christophe fait parvenir un courrier électronique au parlement européen
sur le site http://www.europarl.eu.int
(Là aussi, pour Marcel et Laurence, nous vous invitons à faire de même
de votre côté )
Messieurs,
Je suis le neveu de Monsieur Marcel Martin, disparu depuis le naufrage du
JOOLA le 26 septembre 2002. Ma demande est simple : demander à
Monsieur Wade, Président du Sénégal, qu’il sollicite l’aide
internationale afin que le bateau Le JOOLA soit renfloué et exploré.
Pour que les familles des victimes puissent faire un deuil digne, rendez
nous nos disparus.
Dans l’attente d’une réponse, veuillez agréer mes sincères
salutations.
Site de l’association : http://marceldisparudujoola.free.fr/
Le 23 décembre Stéphane,
Christophe et quatre collègues de travail de Marcel ont été reçus par l’employeur de Marcel, la Direction EDF/GDF de Saint
Etienne, représentée par M. PROT Directeur du Centre Loire et M.
CHABRIER Chef de Service Ressources Humaines. Ces responsables ont bien
compris la situation et pris en compte nos revendications, ils vont les
transmettre à M. ROUSSELY , Président d’EDF afin qu’il puisse
à son tour interpeller les élus nationaux, pour qu’enfin la vérité
soit faite sur cette terrible tragédie et que le gouvernement français
demande au Président de la République Sénégalaise M. WADE de
solliciter l’aide internationale pour rendre les victimes de ce drame
aux familles. D’un point de vue administratif, M. PROT s’est engagé
à laisser Marcel en absence autorisée non rémunérée tout le temps nécessaire
à la clarification de sa situation vis à vis des autorités françaises.
La Direction EDF nous tiendra au courant de la finalité de leurs démarches
par l’intermédiaire du neveu de Marcel, Christophe.
Christophe écrit au Président de la République Française, M. Chirac
par l’intermédiaire du site :
http://www.elysee.fr/ecrire/mail.htm
(pour Marcel et Laurence, nous vous
invitons à faire de même de votre côté )
Monsieur le Président,
Je
suis le neveu de Monsieur Marcel Martin, disparu suite au naufrage du
JOOLA depuis le 26 septembre dernier. Je souhaiterai que vous interveniez
auprès du Président Wade afin
qu’il sollicite l’aide internationale pour rendre les victimes de ce
drame aux familles. Pour plus d’information sur cette situation je vous
convie à visiter le site de notre association : http://marceldisparudujoola.free.fr/
Dans
l’attente d’une réponse qui je l’espère sera positive, veuillez
agréer mes sincères salutations.
Le 20 décembre Rémy,
Christophe et la maman de Marcel sont allés chercher la tondeuse à gazon
en réparation chez un mécanicien qui a déposé le bilan à FIRMINY ;
ensuite ils sont allés récupérer la voiture de Marcel, moment très
douloureux car Marcel avait encore laissé les décorations du Mariage de
Christophe et Sandra, et oui c’était si proche ce mariage et lui est si
loin maintenant. C’est Christophe qui a conduit la voiture jusqu’à
Brioude, la route a été longue. Instant de tristesse pour lui car le 10
août, c’était Marcel et Laurence devant , Sandra et Christophe à
l’arrière, et tous les quatre heureux d’être dans un cortège
fleurie.
Marcel
et Laurence vous nous manquez, on aimerait tant savoir la vérité.
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